Du parking, continuer 300 m sur la route jusqu'au panneau indicateur muni d'un descriptif. Ce sentier bien balisé de jaune, bien entretenu et bien tracé, remonte le versant Est en de nombreux et larges lacets pour atteindre les prairies sous la Cuche. Continuer sur un chemin forestier, qui traverse de belles prairies, et fini par dominer le hameau d'Ezy. En contre bas, la vallée de l'Isère, et en fond le Taillefer est remarquable. On va suivre le balisage, et rejoindre ainsi plusieurs croisements avec poteaux directionnels. Notre sentier traverse une sapinière, une clairière lui fait suite d'ailleurs. On va descendre la rive droite d'une combe, et s'en écarté ensuite. Le sentier est raide et un peu glissant, prenez garde. Il rejoint maintenant le ruisseau la Voroize qu'il suit sur sa rive droite en le dominant. Il s'en rapproche, et après plusieurs montées et descentes succéssives, il s'engouffre dans une gorge. Il cottois quelques cascades en contre bas, attention le sentier est muni de barrières, nous longeons des ravins. Ainsi, on gagne le haut du village de Veurey-Voroize. Il se faufile dans les ruelles pour atteindre logiquement un chemin forestier. Il n'y a plus qu'à le suivre, il vous ramène au parking du site d'escalade.
Précautions
Bien suivre le balisage pour la desente, il n'est pas toujours évident.
Topo créé le : 26/03/2009
Entrer dans le village de Veurey-Voroize, tournez à gauche juste avant le rond point en pierres, et de suite à gauche. Traversez un lotissement de maisons situé sur votre droite, un étang sur votre gauche. 200 mêtres après se garer sur un grand parking(au pied de l'ancien mur d'escalade).
Eceptionnel, magnifique, splendide, somptueux, un itinéraire IN-CON-TOUR-NA-BLE ! Bon, ça c'était pour ne pas contredire Michel dont je viens de relire le précédent CR...
La météo n'est pas folichonne et ne doit pas s'améliorer. J'en profite donc pour partir de la maison à pieds et découvrir cette petite boucle qui sur le papier n'a rien d'attrayant. L'ambiance est humide dans la combe de la Voroize, c'est moite, c'est glissant. L'endroit n'est pas très accueuillant : une forêt sombre, des arbres tombés, le chemin est raide, recouvert parfois des cailloutis qui dégoulinent du versant. J'aperçois un peu trop tard la cascade en contrebas, tant pis, la prochaine fois je ferai le détour (de toute manière il n'y a pas de lumière aujourd'hui). Un peu plus haut on devine des dalles de grès ou de conglomérat sur lesquelles suintent l'eau et glisse le versant où quelques maigres chataigniers en ont profité (sol plus acide) pour y élire domicile. . D'ailleurs voila un petit moment que j'ai le nez sur mes pieds tellement ça monte et que je suis intrigué par les nombreux galets. Presque depuis le départ on ne trouve pas de brèches calcaire mais des petits galets de toutes nature. Il y a même quelques gros blocs de granit ce qui ne laisse pas le choix, il s'agit de dépôts morainiques. Reste par contre à savoir s'ils viennient des moraines connues de Montaud et sont descendues avec la Voroize ou bien s'il y avait un placage propre au versant à l'aval de la cuche... Ce petit intermède passé, la montée s'adoucit . Au niveau de la route du Grand Chatelard j'en profite pour arracher quelques solidages du Canada, certainement arrivés là avec un camion de terre de remblai... RAS ensuite jusqu'à déboucher dans les prairies au dessus d'Ezy. Avec cette météo la vue est limitée, je fais tout de même le crochet par la bosse 867 (réservoir) pour avoir la vue dégagée sur la Sure, la Buffe et la vallée de l'Isère. Au passage je ne sais pas pourquoi mais je n'ai pas pu m'empêcher de mordre dans une prunelle. C'est pas bon mais à chaque fois ça m'amuse... La montée vers combe clause est plaisante mais ça ne dure pas. Voyant le chemin qui s'écartait du sommet j'ai fait le détour jusqu'au pylône 998 en espérant une ouverture côté nord. Et bien pas du tout, mis à part en montant sur le pylone (le petite crépitement caractéristique des lignes HT m'en a dissuadé) il n'y a aucune vue. En redescendant j'ai croisé quelques chasseurs (déjà vus sous le reservoir), il était pourtant 11h, un peu tard pour commencer ! Avec le dessin des lacets sur la carte j'imaginais la descente sur la Bournay moins raide que l'autre côté. Eh ben non, pas du tout. Ca descend assez raide dans les cailloutis (bien calcaires cette fois). Pas grand chose à dire ici, beaucoup de fusain en forêt, quelques pins sur le bas (étonnement) et le bruit incessant de l'autoroute au loin. Arrivé en bas à la route je croise à nouveau quelques chasseurs, je profite de mon passage par là pour faire un détour par le modeste rocher d'escalade. Puis je remonte par le village ou je ne tarde pas à croiser le regroupement des chasseurs à l'apéro au milieu de la rue, il est 12h20. Bon, j'y retournerai uniquement le jour où la voiture sera en panne.
R1 : Randonnée accessible à tous, facile. Itinéraire évident sur sentier balisé.
R2 : Randonnée accessible à la plupart. Itinéraire pouvant comporter des passages hors sentier, mais ne présentant pas de difficulté majeure.
R3 : Itinéraire demandant une certaine expérience, pouvant se dérouler sur un terrain parfois exposé. Le sens du terrain et des notions d'orientation sont nécessaires.
R4 : Itinéraire pour randonneur expérimenté. Passages exposés ou aériens, recherche d'itinéraire...
R5 : Randonnée s'apparentant à de l'alpinisme facile. Progression sur glacier, usage de la corde, de piolet/crampons, passage très exposé, escalade facile...