Ce matin je suis parti faire du parapente à Montlambert. Afin d’optimiser l'affaire, je profite du voyage pour faire un crochet au récup verre, les bouteilles de bière vides ayant la fâcheuse tendance à se démultiplier rapidement à la maison. Après quatre ou cinq allers-retours, le coffre est rempli de bouteilles, on peut y aller !
J'arrive au pied du site sous un soleil superbe, les conditions sont parfaites, ça va envoyer du bois ! Impatient d'en découdre, je gare la bagnole en vitesse et me précipite dans le coffre pour prendre mon sac et monter vers le décollage. Horreur ! il n'y a que du verre vide et aucune trace de ma voile... Alors là, c'est bien la première fois que cela m'arrive, partir au parapente et oublier l'aile à la maison !
Furax, je fulmine les bras ballants à observer les premières voiles décoller et monter vers les nuages en ce jour béni pour le vol libre. Dépité je referme brutalement le coffre et pars en quête d'une poubelle à bouteilles. J'en trouve une juste à côté de la voie ferrée internationale Lyon-Turin, au moment où passe un train... Tiens, plutôt que de rentrer bredouille la queue entre les pattes, je vais m'installer ici sur mon siège pliant afin de faire quelques clichés ferroviaires comme un retraité. Tu parles d'une activité sportive !
Je vous livre ci-dessous trois de mes plus belles réussites de photographe ferrovipathe, le Frecciarossa, le superbe TGV rouge italien, et deux compositions bien françaises, on s'occupe comme on peut...
Michel