Le Jocou par le col de Seysse et la crête de l'Archat (depuis St-Maurice-en-Trièves)

Jocou depuis la maison ce matin, c'est un appel

Données de la sortie

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  • Date :
  • Durée :
  • Dénivelé :
  • Distance :
  • 20-05-2013
  • 4h15
  • 1200 m
  • 15 km

En gros j'ai suivi le topo mais avec des variantes. Parti de plus bas pour visiter un peu la campagne, jonction avec le topo au col de Trapeynier, pour le quitter au delà du sommet, juste avant le Col de Seysse, descente dans le vallon du même nom et retour à la caisse encore une fois par les prairies verdoyantes du Trièves. Voila www.bivouak.net/gps/route-id_route-617-id_sport-2.html récupérée du téléphone.

C'est un grand tour que cette boucle du jour, au début j'ai craint le pire, des pistes qui s'étirent platement sur les coteaux, des parties terriblement boueuses, et puis d'un coup la piste est redevenu sentier, les paysages se sont ouvert à la faveur de cols dégagés, et je ne vous parle pas de la cascade qui vient finir sur le sentier, bref c'est subitement devenu superbe. Le vent sur la crête sommitale m'a un peu contrarié mais pas tant que cela, en effet depuis un moment des indices d'un chaos aérologique m'avaient laissé penser que je trimbalerais la voile pour rien. C'est pas grave quand on est prévenu on monte en connaissance de cause.

La neige est arrivée bien tôt cette année, la face nord du Jocou est presque skiable, d'ici une semaine on pourra commencer la saison de ski... La dernière fois que je suis venu dans ce vallon d'ailleurs c'était il y a 30 ans avec mes skis... Encore novice à cette époque, la face nord du Jocou était un objectif ambitieux. Séquence nostalgie. Bref au sommet le temps est superbe si l'on fait abstraction du vent glacial qui souffle en rafales d'ouest.... Ce n'était pas du tout prévu. J'ai l'impression que ce sommet est au centre d'un système aérologique complexe où les puissances telluriques du sud et du nord s'affrontent en un apre combat. C'est beau mais néanmoins réfrigérant, la température est manifestement négative. C'est au sommet que je décide de faire le tour par la crête de Jiboui, elle est trop belle avec ses courbes sensuelles qui se déroulent là, sous mes pieds, il faut que je la suive.

Cela dit au bout d'un moment je me lasse de ces montagnes russes, aussi dès que j'ai vu une option de descente dans le vallon enchanteur de la Seysse, je bifurque à gauche sur des traces à moutons, elles sont pleines de neige mais ça facilite la descente. Il n'y a pas grand monde, un photographe matinal et une famille entre le sommet et le col de Menée. Pour le reste du parcours c'est la solitude garantie.

Au lever du jour, en arrivant dans le Trièves, passait à la radio la dernière scène de Madame Butterfly, C'est vraiment beau mais la mort du papillon n'annonce en général rien de bon pour le parapentiste.... Ce fut le cas !

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Une heure après, je suis au pied
Au pied de la cascade, sur le sentier
Vue vers le nord et le col de Querellaire
Au sommet enneigé une  vue vers l'ouest
l'arete de Jiboui et au bout le Jocou
Vue vers l'est
Sur la douce crête de Jiboui
Sous le col de Seysse, bonne neige en ramasse
plus bas des jonquilles partout
joli cabane, pour combien de temps encore ?
Etroiture dans le vallon, avec beaucoup d'eau
et retour à la caisse par les prairies

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