Puy Gros depuis Jeansagnière

Situation

Du Puy Gros vers le Puy-de-Dôme et la chaîne des Puys
  • Altitude départ : 1090
  • Altitude sommet : 1427
  • Dénivelé : 645
  • Temps de montée : 2h
  • Temps de descente : 2h
  • Orientation : Est
  • Balisage : aucun sauf marques blanc-rouge sur la portion du GR3
  • Itinéraire :
    • possible avec des enfants
    • intéressant en raquettes
    • en boucle
  • Accès : Accès par l'A72 et/ou la RN89 : Feurs, Boën, puis après La Fabrique D6 jusqu'à Sail-sous-Couzan, puis Chalmazel, et de là monter à Jeansagnière via la croix Ladret. Se garer au mieux au bord de la route au-dessus de l'église (ou près de celle-ci).


Proposé le Geoffroy Rémi

Itinéraire

Une montée peu fréquentée sur les Hautes Chaumes par leur versant Nord, suivie d’un très beau petit parcours sur ces superbes landes souvent battues des vents. Du Puy Gros, possibilité de poursuivre vers le Sud sur le GR3, jusqu’au Col du Béal, voire plus loin en direction de Pierre-sur-Haute selon l’envie et le temps disponible.

Montée : De l’église de Jeansagnière (dont le centre est nommé "La Chaize" sur les cartes), descendre plein sud la petite route vers le fond du vallon du Lignon. Lorsqu’elle bute sur un bâtiment désaffecté (ancienne scierie, 992m), tourner à droite et poursuivre jusqu’au fond du vallon. Là, franchir le Lignon (pont, 962m). Une dizaine de mètres après, quitter ce chemin balisé (qui se dirige vers Chalmazel) pour monter à droite sur une trace herbeuse d'abord peu évidente, et qui se transforme très vite en un raide chemin pierreux.  Il va virer à droite, puis à une bifurcation on prendra à gauche. Il traverse ensuite une large piste horizontale (1080m), et continue à monter en face en sous-bois. À partir de là, garder toujours la même direction (SW). On passe ainsi deux carrefours de chemins : un premier vers 1100m (poursuivre en face), puis un second (1130m) où il faudra quitter notre chemin principal (qui vire franchement à gauche) pour continuer juste en face sur un autre, plus étroit et plus raide (j’ai mis un cairn sur une souche à gauche, puis d’autres plus haut). Vers 1210m, ce chemin en rejoint un autre montant de la gauche et qu’on suit. On sort de la forêt vers 1280m, la trace devient horizontale, longe une clôture et passe près d’une jolie maisonnette en pierre (lieu-dit "Le Fossat", 1283m).

Là, on bute sur un large chemin horizontal, le suivre à droite (W). Après une nouvelle petite montée, il débouche sur le magnifique plateau des Hautes Chaumes avec ses landes à l’infini et ses rares arbustes rabougris parfois tordus par "la burle"... La vue y est très dégagée, à gauche on voit bien Pierre-sur-Haute, jusqu’au renfoncement du Col du Béal plus à droite, et en face le Puy Gros se découvre peu à peu, ainsi que, tout au fond, des éléments de la chaîne des Puys. Poursuivre cette superbe traversée, en laissant à droite la piste qui va rejoindre le Col de la Loge. Peu après, on arrive au carrefour du lieu-dit "Les Deux Boules" (panneaux).

On bute ici sur le GR3, qui, à droite, vient du Col de la Loge, et qu’il faut donc prendre à gauche (S) en direction du Col du Béal. On rejoint ainsi la lisière de la forêt, qu’on va longer dans un premier temps. Laisser vers 1375m un chemin à droite, et poursuivre en montée sur le GR dans la lande. Passé une petite ruine, vers 1400m, on peut commencer à quitter le GR en obliquant vers la droite, hors trace dans la lande, et en poursuivant au mieux jusqu’au sommet de la butte arrondie du Puy Gros. Le sommet lui-même est peu marqué : borne à côté d’une pierre, poteau qui est le plus souvent à terre… Mais on y bénéficie d’une vue superbe : sur Pierre-sur-Haute (à gauche de Roche Courbe pas bien loin au Sud, et derrière laquelle se cache le Col du Béal) ; sur le Puy de Dôme et la chaîne des Puys tout au fond à l’Ouest ; sur les Bois Noirs au Nord, etc.

Descente :

- soit par le chemin de montée, pour en profiter encore une fois mais cette fois en direction des Alpes…

- soit en faisant une boucle à partir des Loges de la Lite. Pour cela, revenir au carrefour des Deux Boules, puis reprendre brièvement à droite le chemin de la montée, mais le quitter à la bifurcation 1328, où on descend à gauche sur la piste vers le Col de la Loge. Aux Loges de la Lite toutes proches, quitter la piste (qui file à gauche vers le Col de la Loge), passer la clôture, rejoindre la maison des Loges de la Lite, puis descendre à gauche dans le pré (nord), franchir la clôture en-dessous et suivre à droite le bon sentier qui passe là et vous mènera en descente régulière (grande clairière puis sous-bois humide…) jusqu’à un vaste carrefour horizontal traversé par le Lignon. Là, on peut :

- soit prendre la large piste de droite qui longe le Lignon en rive droite, passe successivement derrière les 2 fermes du "Cheix" et finit par vous ramener au point 1080 (cf. ci-dessus ; ne pas le louper !), où on rejoint l’itinéraire de montée. Il ne reste plus qu’à redescendre à gauche et à poursuivre jusqu’au pont sur le Lignon, et de là à remonter jusqu’à l’église de Jeansagnière ;
- soit (plus varié) prendre la piste de gauche qui traverse, puis longe le Lignon en rive gauche cette fois-ci, mais de plus loin et de plus haut, puis passe derrière la 1ère maison de la Loge Neuve. Ici, laisser la piste qui continue à gauche vers le Col de la Loge et poursuivre tout droit (vierge dans un oratoire). Longer presque aussitôt une seconde maison et continuer sur le chemin qui finit par descendre et rejoindre en fond de vallée une autre piste, qu’on prend à droite et qui vous mène au Moulin Pichoir (1028m, 2 bâtiments au bord du ruisseau). Là, 3 chemins possibles, prendre de préférence le plus à droite. Il longe le ruisseau rive gauche et finit par rejoindre l’itinéraire de l’aller un peu au-dessus du pont sur le Lignon en bas de Jeansagnière. Il reste à remonter à gauche la petite route jusqu’au point de départ de la rando.


Précautions

éventuellement carte IGN 2732 SB. En hiver, attention aux vents violents et au brouillard.

Commentaires itinéraire

Sortie : Remède contre la canicule

La canicule persistante de cet été nous a fait migrer pour dix jours vers nos hauteurs foréziennes de Jeansagnière. Altitude 1120m, soit en permanence 5 à 7 degrés de moins qu'à Saint-Etienne. Et ça a suffi pour nous y rendre la vie quotidienne tout à fait agréable.

Chaque jour ou presque, on a fait une sortie à l'ombre, donc en sous-bois. J'ai dû me creuser la tête pour imaginer différents itinéraires adéquats, tantôt en fond de vallée le long du Lignon, tantôt sur les pentes boisées sur l'un ou l'autre versant. Et là, ce 18 août j'ai eu très envie de retrouver mes chères hautes chaumes, délaissées depuis trop longtemps. Limité par quelques problèmes de santé, je me suis fixé comme objectif minimal la maisonnette du Fossat, à la jonction de la remontée en sous-bois du versant nord-est de la haute vallée du Lignon et de l'immense plateau quasi désertique qui est dominé par le sommet de Pierre-sur-Haute.

J'ai abordé cette courte rando un peu comme un pèlerinage sur un itinéraire tant de fois parcouru, au point d'en devenir quasi mythique... Monté à partir du pont sur le Lignon, j'ai bien retrouvé avec émotion la belle vue arrière sur la vallée au-dessus de mon habituel troupeau de vaches – même si ces dernières ont depuis changé de race et de couleur ! Mais très vite, le plaisir initial a fait place à la déception. Ma méga fourmilière qui montait la garde au bord du sentier a disparu (dévastée par des marcheurs malveillants ?), de même que mon gros cairn à la grande croisée des chemins à 1130m (je l'ai reconstitué sommairement). Mais surtout, le si agréable chemin qui montait en continu en sous-bois après la traversée des pistes est à présent ravagé, saccagé de toute évidence par le passage de tracteurs et autres monstrueux engins forestiers traînant d'énormes grumes. Tristesse...

Ce n'est qu'en débouchant du bois sur les vastes prairies annonciatrices des hautes chaumes que je retrouve, intact, mon plaisir d'autrefois : quel bonheur de retrouver cette immensité entre ciel et terre, cette liberté d'aller et venir où bon vous semble sur ces espaces infinis...

Arrivé à la maisonnette du Fossat, non sans avoir pris juste avant, "comme d'hab", un bain de pieds involontaire dans la traversée du ruisselet caché dans les herbes (je l'avais oublié celui-là), je me pose à l'ombre sur une pierre à côté de la barrière qui en barre l'accès. Mais aujourd'hui je n'irai pas plus loin : par manque de forme, mais aussi parce que la suite sur le plateau serait complètement à découvert. Je remets donc à une prochaine fois (soyons optimiste) la traversée magique des Hautes Chaumes en direction des Deux Boules puis du modeste mais si plaisant sommet de Puy Gros.

Je redescendrai par l'itinéraire de montée, donc pas de boucle pour une fois. Mais, trop sûr de moi, je me suis soudain retrouvé sur un chemin inconnu – j'ai dû louper un embranchement ?! Vexé, j'ai refusé de consulter ma carte et me suis "puni" de cette maladresse en m'obligeant à me réorienter "au pif" pour retrouver mon chemin de montée. Et ça a marché – je l'ai retrouvé au carrefour 1130, ouf !

On s'amuse comme on peut...


Vue arrière peu après le départ
Le troupeau de plus près
Entrée en sous-bois
Montée en sous-bois
Au sortir du bois, vue vers Pierre-sur-Haute
Maisonnette du Fossat en vue
Vue vers le Fossat et Pierre-sur-Haute depuis notre maison
  • Date : 18-08-2023
  • Durée : 2h30
  • Dénivelé : 330 m
  • Distance : 5 km

Autres sorties

Date Titre Auteur
09-06-2019

Retour à mon Rachais à moi

Geoffroy Rémi
Identification

Social Media