R1 : Randonnée accessible à tous, facile. Itinéraire évident sur sentier balisé.
R2 : Randonnée accessible à la plupart. Itinéraire pouvant comporter des passages hors sentier, mais ne présentant pas de difficulté majeure.
R3 : Itinéraire demandant une certaine expérience, pouvant se dérouler sur un terrain parfois exposé. Le sens du terrain et des notions d'orientation sont nécessaires.
R4 : Itinéraire pour randonneur expérimenté. Passages exposés ou aériens, recherche d'itinéraire...
R5 : Randonnée s'apparentant à de l'alpinisme facile. Progression sur glacier, usage de la corde, de piolet/crampons, passage très exposé, escalade facile...
Itinéraire
Du parking, suivre le sentier menant au lac du Crozet jusqu’à la digue Bergès. Longer le lac par sa rive droite et continuer de s’élever dans le vallon du Mercier en suivant le torrent jusqu’au pont permettant son franchissement. Après avoir emprunté ce dernier, prendre nord-ouest vers le replat où s’étalent les eaux du torrent formant lacis et petites mares à grenouilles. Repérer une vague sente accompagnée de quelques cairns qui permet de s’élever sous la face nord du Galeteau. Attention à ne pas suivre la trace qui permet aux grimpeurs d’accéder au pied des dalles. Vers 2160 mètres, obliquer est et continuer de progresser pour atteindre entre la Roche Fendue et le Galeteau un replat herbeux occupé en début de saison par une petite mare. Le col du Galeteau est alors bien visible. Prendre à gauche dans les éboulis (trace parfois visible) pour atteindre ce collet et son petit cairn. De là, contourner la petite barre et s’élever plein Ouest pour gravir les dernières pentes sévères qui défendent le sommet tout en rondeur du Grand Colon.
Réf Web : http://fun-altitude.perso.neuf.fr http://jm.pouy.perso.neuf.fr/
A lire
Randonnées dans le massif de Belledonne par JM Pouy. Référence : Galeteau
proposé par
Jean-Michel Pouy
Petite balade pour s'occuper pas trop loin étant donné que la météo annonce des cumulus en montagne. Départ tardif de Pré Raymond (11h !!) avec l'affluence des grands jours. J'ai doublé un paquet de monde en montant dans la forêt... Heureusement dès qu'on quitte le chemin il n'y a plus personne. D'ailleurs vu que le monde m’énerve je me suis peut être précipité pour rejoindre la crête : je suis parti en bas de la combe nord dans des éboulis sous le point coté 1897. Progression moyennement agréable (éboulis instables, rhodos,...) mais avec pas mal de framboises parfaitement mûrs en haut ! (pas la peine d'y aller, j'ai tout bouffé !). Une fois la crête rejointe j'ai un peu douté car à ce niveau elle est encore un peu touffue. Il faut contourner versant ouest et on trouve rapidement (vers le point 1897) une trace et des petits cairns. Pas grand chose à dire ensuite, l'arête n'est pas vraiment alpine ni photogénique. En plus les nuages ont commencé à accrocher le sommet et se sont permis d'uriner 3 gouttes sur ma tête vers le rocher Mottin (quelques spits et une corde fixe et un relais pour ce qui voudraient corser l'affaire...attention rocher surplombant !!!). J'ai donc pressé un peu le pas. La suite est à peine plus raide avant de déboucher sur le plateau sommital, il n'y a aucune difficulté. Sommet (le vrai) à 13h dans une lumière grisâtre. Le niveau de certains lacs est bien bas avec la sécheresse actuelle (crozet, longet). Comme le temps reste incertain je file en direction du vallon du mercier, l'itinéraire d'hiver est relativement bien tracé l'été. Je croise là une étagne qui me siffle (elle a appris a parlé chamois ?!) et m'arrête pour regarder le bestiau. Un couple qui me rejoins me demande ce que je regarde. Je leur montre le bestiau qui s'éloigne mollement.
Mme - C'est quoi ? MàV - C'est une étagne (!) Mme - Ah c'est marrant qu'elle ne nous ait pas vu ! MàV - Euh... si si ça fait un moment qu'elle nous a repéré (!!) Monsieur se tournant vers madame - L'étagne c'est la femelle......du chamois ? MàV se tournant vers monsieur - Du bouquetin (!!!!!!)
Bref, je continue ma descente et me reprends quelques gouttes vers les mares à têtard donc je continue mon chemin. Arrivé au Crozet il fait beau et chaud (et non l'inverse), il y a du monde mais pas beaucoup d'eau. Sous le lac je regagne le sentier de montée et la boucle est bouclée.
Au final on ne peut pas dire que l'arête vaille le déplacement mais c'est une façon rapide d'atteindre le sommet et il n'y avait personne dessus ce qui est déjà pas mal !
d+ 1000m d 10 km
Pré Raymond : 11h05 Sommet : 13h00 Pré Raymond : 14h45 (à cause de mes vieux genoux).
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