Rochers du Pré du Four depuis Saint Paul
de Varces

Sortie : Rochers du Pré du Four depuis Saint Paul de Varces

Entre hier et aujourd'hui, je n'aurais croisé absolument personne, pas âme qui vive, si l'on excepte la petite moto d'hier, étonnant.

Durant cette courte montée au Pré du Four, j'ai imaginé quel aurais pu être mon objectif si j'avais fait du ski de rando, activité que j'ai adoré pratiquer... Un sommet où il y aurait 30 personnes devant et autant derrière, à la queue leu leu comme des petits pions... Ça n'est pas vraiment exaltant. Contrairement à certains vieux qui se complaisent à dire que c'était mieux avant, qu'il y avait une certaine aventure à trouver de nouveaux itinéraires, je dirais que la rando parapente offre aujourd'hui ce que donnait le ski de rando il y a quelques années.

Alors qu'il m'est arrivé de croiser des mouflons sur cette balade, eh bien ce coup ci rien, pas la moindre bestiole n'est venue agrémenter le parcours, en revanche de l'eau et des ruisseaux ça il y en a. Il a fallu canaliser à plusieurs endroits les eaux furieuses qui traversent le sentier afin d'éviter son ravinement. La neige à pratiquement disparue de tout le parcours, ici et là quelques plaques de neige insignifiantes, pour le Col de l'Arc en revanche, c'est pas la même, il est soutenu par des pentes entièrement blanches d'une neige probablement molle et fatigante, ce sera donc un Pré du Four, il est libre de toute neige.

Comme le soleil a eu la mauvaise idée de rester derrière un plafond opaque de haute altitude, il ne faudra pas s'attendre à quelques thermiques que ce soit, j'ai bien rêvé à une amélioration mais elle n'est pas venue, en tout cas pas tant que je suis resté en haut. - A l'heure où j'écris ces lignes, le soleil peine encore à poindre, cependant des ombres apparaissent, un peu floues, à n'en pas douter les conditions doivent êtres bien meilleures -. Mais il me faut rentrer tôt, j'ai Justin à conduire à la gare et ne saurais me soustraire à mes obligations. Encore une fois, le décollage est facile avec cette voile et comme hier le vol est sans possibilité de prolongement, la descente est inexorable. Je testerai la voile en thermiques plus tard. En tout cas si sur le papier c'est la même que l'ancienne, dans la pratique je ne retrouve pas les mêmes sensations, serait-ce son état neuf qui permet ces étonnantes performances ? La suite au prochain épisode.

• Massif : Vercors
• Cotation : D2/V1/A1

• Date : 30-03-2014
• Durée : 2h30
• Dénivelé : 850 m