Pic Bunard depuis Le Rivier d'Allemont

Petit lac près des 7 laux

Données de la sortie

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  • Date :
  • Durée :
  • Dénivelé :
  • Participants :
  • 13-07-2009
  • 3h30
  • 1310 m
  • Des chamois et absolument personne !

Données de l'itinéraire

  • Massif :
  • Cotation :
  • Topo :

Tiens puisqu'il est censé y avoir du vent, je laisse la voile et direction un sommet inconnu. La seule évocation de son nom m'a toujours attirée : Le Pic Bunard, ça fait très ruban bleu. En plus je n'ai jamais accédé aux lacs par le Rivier. Tout juste faut il faire attention en arrivant au terminus, la vieille route abandonnée est submergée par une immense flaque d'eau vive.

La montée est très agréable, elle est à l'ombre tout le matin ! Moi qui croyais vivre la fournaise, point du tout, par les temps qui courent c'est un plus assurément! Au dessus du lac, l'absence de chemin n'est finalement pas un problème, entre les pierriers, de belles bandes vertes et drues, parfait pour l'ascension (pourvu que l'on soit bien chaussé). Au col de cunard une petite bise d'Est m'accueille, l'air est encore léger, la sensation de bien-être est totale. Bon, reste les difficultés. Après avoir remonté l'arête débonnaire, je tombe sur la draye à descendre, passage obligé pour le sommet, plus un pet de neige ! Le piolet est un ustensile tout à fait hors sujet aujourd'hui, heureusement que j'ai pris le modèle léger!

J'attaque la descente aux enfers. C'est un infâme tas de pierres branlantes qui partent de tous les cotés, en dessous c'est une pluie de caillasse, mais pas seulement, tout ce que j'ai touché au dessus ne demande qu'à tomber, en plus c'est raide. Au bout de 20 mètres, je renonce, j'aurais préféré de la neige ! Bon ça sent la sortie butogène. Cependant en arrivant tout contre le pic, il m'a semblé voir une faiblesse; je remonte comme je peux ce terrible couloir et finalement en rive droite, petit à petit, je m'écarte du fond, ça monte bien sur un rocher presque sain ! Du coup je rejoins la faiblesse et m'y engage, la corde dans mon sac me galvanise, si c'est trop dur à la descente je mettrai une corde fixe. En fait ça passe super bien même si le vide est un tantinet présent. Passé 30 mètres au dessus de la draye, on rejoint une arête facile qui monte droit au sommet. C'est gagné, le sommet est un beau perchoir au dessus de la vallée, très bel objectif, je suis ravi.

A la descente, je pose une corde fixe, mais en fait c'est plus pour me rassurer, c'est finalement du bon rocher alors en descendant prudemment ça passe sans souci. Après une bonne pause, je m'enfile la descente des pierriers, c'est moins agréable qu'à la montée. Le vent se lève, je n'aurai absolument pas souffert de la chaleur jusque là . Bon les 500 derniers mètres sont une vrai fournaise. Une fois sur la moto, je traverse l'immense flaque au taquet, l'eau gicle beaucoup plus que prévu, je suis littéralement trempé, c'est parfait ! Il fait déjà 32°. Plus bas, je croise un cycliste qui monte, il est 13 heures, le soleil est cuisant, y a pas de vent, la route est brulante.... je sais pas comment il arrive à pédaler !

J'ai eu deux choses dans la tête toute la journée, le mot Chevassu (allez savoir pourquoi) et surtout le nouveau CD acheté 5 euros à la fnac, celui de James Blunt 1973, je ne connaissais pas, mais c'est de la balle ! Notamment la ballade Same Mistake, absolument délicieuse.

Creative Commons licence
les 7 laux
Sommet du pic Bunard
Barrage de Grand maison
Variante Directe
Lac de la Sagne
Végétation riche sur ce versant Sud
Lis Orangés

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