Sortie : Retour à la Fare

Après un interminable période de grisaille, Météo France annonce enfin une journée ensoleillée. J’y crois pas… mais je me prépare tout de même ! Ça fait un bail que je rêve de retourner au vallon de la Fare pour éclaircir certains points restés douteux…

Mais au réveil ce matin, c’est la cata : du gris, encore du gris, toujours du gris. Furieux, je préfère rester dans mon nid douillet, à ruminer sur ma carte et mon topo.

Mais vers midi, l’astre solaire daigne enfin se pointer. C’est pas trop tôt ! Et donc, dès la fin de mon repas, je rassemble mes affaires et file vers la Scie du Bost, l’endroit stratégique que j’ai choisi pour débuter mon exploration du jour.

Partant de là, j’ai alors pu constater :

-  qu’en effet le "pont-dalle" sur la Fare que j’avais franchi la dernière fois n’est pas celui marqué par l’IGN à l’alt. 787, comme je l'avais cru à ce moment-là. En effet, aujourd’hui je pars en direction de la Cognetière, une ferme à laquelle mène une belle route (et non un sentier comme sur IGN). Et je vois alors que le sentier qui lui fait suite mène non pas à mon pont-dalle de la dernière fois, mais à un petit pont invisible noyé dans une végétation touffue. Et au-delà un sentier poursuit bel et bien en remontée vers les Ayettes comme sur la carte : pour sûr, cette fois c’est bien le pont 787 d’IGN (mon alti confirme !).

- que  mon petit ruisseau n’est pas mince et d’un bleu transparent comme la dernière fois, mais plus fourni et d’une couleur marron-boueux nettement moins plaisante.

-  que sur le versant opposé, il y a plusieurs sentiers absents de la carte, dont un très sympa qui longe le ruisseau vers l’aval, rive gauche et en léger surplomb. Je le prends, et comme espéré il va croiser plus bas mon sentier de remontée vers les Ayettes de la dernière fois (absent d’IGN, lui !). Il ne me reste plus qu’à le suivre à droite en descente… jusqu’à mon pont-dalle d’il y a 4 semaines.

La boucle est bouclée, tout s’éclaire (sauf le ciel, redevenu bien brumeux...).

Ensuite, une fois remonté au grand carrefour du Sardier via la maison de Robert (mon sentier de descente la fois précédente !), je choisis d’aller explorer l’endroit de la confluence de mon ruisseau de la Fare et de celui du Gier. Je descends donc le chemin dallé qui mène plein nord jusqu’au croisement de routes tout en bas de la vallée, poursuis jusqu’au croisement suivant, tout près, et pars à la recherche de ma confluence. Le Gier coule là à  ma droite, bien en évidence, mais où diable est donc passée la Fare ? Pas si évident ! J'ai fini par la trouver, mais je ne trahirai pas le secret,  c’est un petit jeu dont je laisse au randonneur intéressé le soin de trouver la solution sur place…

Cela fait, tout excité d’avoir trouvé, je constate que la nuit va bientôt tomber (stupides horaires d’hiver !), qu'il est imprudent de poursuivre et qu’il est temps de remonter à la voiture. Je regrimpe donc ma voie dallée et, de retour aux maisons du Sardier, rejoins rapidement mon parking de la Scie du Bost.

Bon ben, va falloir que je retourne une dernière fois sur place pour vérifier la voie du retour vers Luzernod, via les fermes de Pralong, Chazot, Pervenche etc., à cause de ce fichu personnage qui a cru bon de barricader le chemin au-dessus de Chazot. Ah s'il avait fait beau dès ce matin...

La vie du randonneur-explorateur n’est pas simple.