Col de l'Aigleton depuis Prabert

Depuis le Rivier d'Allemont

Il fallait faire semblant d'y croire ce matin.... Tout était trempé, noyé dans le gris, la pluie venait juste visiblement de s'arrêter.
Mais bon, j'y suis, j'y reste...enfin je grimpe! Au moins au lac de la Coche, après j'aviserai.

Heureusement pas de grandes herbes trempées, mais les petites suffisent déjà à bien humidifier les chaussures. Les arbres s'égouttent, et quand je commence à trouver que ça s'égoutte vraiment beaucoup...en fait il repleut!

Quand je sors des bois la dernière averse est terminée, le temps s'éclaircit. Puis ça va faire plus que s'éclaircir, le beau temps arrive très rapidement. Ouf, cette fois les prévisions étaient bonnes!

A partir de là tout baigne dans le soleil et le ciel bleu, au moins pour moi, car alentour les passages nuageux sont encore bien présents.

Au lac de la Coche un petit groupe de retraités arrive de Prabert. Parait-il je devrais voir l'autre partie du groupe qui "tourne dans l'autre sens..???" Je ne verrai personne.
Descente tranquille au habert d'Aiguebelle, puis remontée au lac du Vénétier.
Il fait beau, il fait chaud, c'est superbe, je me pose là pour le pique-nique.

Je prolongerai bien ce séjour idyllique au lac, mais il me faut finir la montée. La sente se voit très peu de loin, mais des cairns y amènent et après il n'y a plus qu'à rester dessus.
Toute la montée sous le soleil et sa chaleur alors que derrière il y a pas mal de brouillard en circulation.

Et puis une fois au col, descente sur l'autre versant, en louvoyant entre les rochers, et cherchant le meilleur passage. Au fond du vallon, le ruisseau se traverse bien, mais toute la zone est transformée en zone humide bien spongieuse et il faut être attentif si on ne veut pas prendre trop de bains de pieds!

Bon...et où sont les bouquetins du coin???? pas un seul dans cette zone où habituellement ils sont nombreux. Pas le plus petit bout de corne à l'horizon. Ils sont en grève?!
Et fin de descente tranquille, tout aussi douce et ensoleillée.