Donc comme prévu, rebelote pour le Petit Som, même itinéraire que vendredi dernier, mais cette fois-ci avec un petit groupe de 6 randonneur.se.s (c’est bien comme ça qu’il faut écrire maintenant si on ne veut pas s’attirer les foudres des médias bobos-branchés ?!). Et puis avec un temps enfin agréable : sans pluie, sans brouillard, sans neige, sans rafales glaciales… presque mieux, même, que la météo annoncée la veille au soir… incroyable !
Cette fois, pas d’erreur d’itinéraire au départ : direct sur le goudron jusqu’au monastère ! Puis sans problème sur la piste jusque vers le Col de la Ruchère, d’où je découvre avec émerveillement ce que je n’avais pas pu apercevoir 5 jours avant, vu que j’avançais alors "à l’aveuglette" dans le brouillard : le vaste panorama sur le Petit et le Grand Som et tout l’itinéraire, bien tracé, jusqu’au pied de la fameuse cheminée du Petit Som… sans plus un poil de neige, j’en reviens pas ! Du coup, plus aucun souci pour le groupe, en plus le sentier si glissant il ya 5 jours est maintenant totalement sec, et tout le monde remonte la cheminée (en fait, plutôt un couloir !) quasiment les doigts dans le nez, avec pour le premier juste quelques marches à tailler à grands coups de pieds dans le seul névé qui reste (pas visible depuis le col) juste sous la sortie du couloir.
Au sommet, ça souffle, mais on a vu pire, et c’est même pas froid. Et, miracle, on voit des montagnes tout alentour ! A la descente versant Est, après avoir franchi la Barre des Roches Rousses dans l’échancrure, on décide de ne pas attendre le habert de Bovinant pour se restaurer, et on pique-nique sur une belle pente herbeuse et rocheuse tapissée de crocus de toutes les couleurs, à l’abri du vent, avec juste les inévitables chocards, plus effrontés que jamais, pour compagnons de table…
Ensuite, descente sans histoire jusqu’au monastère via Casalibus, avec tout de même une petite halte au habert de Bovinant, où je n’ai hélas pas retrouvé ma petite musaraigne de l’autre jour, peut-être effrayée par tous ces envahisseurs importuns et bruyants, au lieu du discret et attentionné visiteur de l’autre jour… Donc définitivement pas de photo réussie du minuscule hôte de ces lieux, mais j’avais anticipé la chose en me consolant (un peu...) tout-à-l’heure avec un chocard en gros plan lors du pique-nique en plein air !