Topo : Vieux Chaillol depuis Molines

Du parking de Molines (1222 m), rejoindre en 5 min le village (1246 m) par l'agréable sentier en rive droite. Prendre la piste du Roy en pente douce et la remonter longuement (4 km) jusqu'à franchir un torrent. Prendre la piste à gauche, passer aux ruines du Roy et monter de façon plus soutenue jusqu'à un replat (alpage en déprise). Franchir le torrent du Riou Beyrou, poursuivre sur une piste herbeuse jusqu'à une première bifurcation (vers 1670 m). Prendre à gauche puis, au bout de quelques minutes, à droite (panneau col de la Pisse). On monte alors le long d'un sentier, manifestement peu fréquenté, envahi par les hautes herbes mais relativement évident à suivre. Après quelques lacets et un franchissement facile d'un petit ravin, il poursuit à flanc en se rapprochant des barres rocheuses. Après un nouveau franchissement d'un thalweg (vers 1900 m), le sentier effectue une courte traversée exposée sous les barres en terrain érodé ; un pas notamment est très péteux et requiert une grande attention. On arrive ensuite sur un terrain plus facile, où le sentier louvoie entre un court passage rocheux, une prairie et une portion de forêt, avant de sortir définitivement de la forêt par un virage marqué à gauche, amenant au replat et à la cabane du Vaccivier (vers 2100 m, très beau site). Remonter longuement vers le col de la Pisse, d'abord en prairie, puis par des traversées dans des bancs gréseux faciles. Du col (2354 m), on rejoint en montant à gauche la voie normale surfréquentée du Vieux Chaillol, qui monte d'abord doucement et très longuement dans des pentes caillouteuses au col de Côte Longue (2679 m), puis de Riou Beyrou (2695 m) où se situe la cabane des Parisiens. Là, attention, ne pas poursuivre par l'itinéraire évident du canal de Mal Cros, mais monter juste derrière la cabane par les cairns vers le Vieux Chaillol. Les lignes de cairns et les traces sont innombrables ; monter au mieux ces pentes pierreuses, sachant que ça passe presque partout. Au replat avant le sommet (vers 3050 m), on retrouve des sentes bien marquées dans la caillasse jusqu'au sommet (3163 m).

Redescendre par le même itinéraire. Attention, la descente est extrêmement longue, 2000 m de dénivelé très peu efficace car la pente est le plus souvent très douce. Négocier avec la plus grande prudence le passage exposé vers 1900 m : le terrain est dégradé, glissant, et la chute ne pardonne pas. La fin par la piste est un pensum pour randonneur exténué ; une variante plus jolie, mais encore plus longue, consiste à monter peu après les ruines du Roy (panneau) par le sentier de traversée de Londonnière par quelques lacets, puis de redescendre sur Molines à la fin de la traversée.