Col du Varo depuis Rovagny, par le chalet de l'Aulp

Après quelques dizaines de sorties au col des frêtes ces derniers temps, je me suis dit que j'allais prendre la voiture, cette fois-ci. Bah... 5 km à tout casser, je suis encore assez bon sur le bilan carbone ! Tant pis pour le dépaysement.
Au pont de la scie à 7 heures et des brouettes, j'ai un doute : je suis encore dans le brouillard. Et la nuit n'est pas totalement levée. Tant pis, j'y vais. Lampe de poche. Je réveille les génisses qui se mettent à courir dans tous les sens, se demandant probablement ce que je fous là alors que la nuit est à peine levée. Je suis bien vite au-dessus du brouillard, ça me rassure. La montée vers le chalet de l'Aulp est toujours aussi austère et magnifique dans ce versant ombragé couvert de conifères. La pente est rude, le sol boueux. Les virages sont serrés. Puis on débouche sur l'alpage du chalet de l'Aulp et son parking. C'est un autre monde. Il est à peine huit heures et il y a déjà quelques marcheurs qui grimpent à la Tournette : la procession commence ! Mais bon, nous sommes en octobre, ça reste tout de même très raisonnable. Je croiserai moins de dix personnes avant de déplier les 16 mètres de spiruline toute fraîche entre les bouquetins (Dépliage de spiru spéciale dédicace pour Luc ;o). Petit regard anxieux vers l'atterro... le brouillard est toujours présent là-bas... mais ça devrait le faire. Ici, il n'y a pas un pet de vent. Je m'arnache. Et feu !
Vol court mais magique. A fooooond ! C'est bon. C'est beau. Pour le lac il faudra revenir, bien sûr. Mais bon, la mer de nuages, c'est pas mal aussi. Au loin, l'île des Bauges brûle, toute cramoisie. Ah, l'automne !
Atterro à Rovagny, pliage de voile dans la rosée, et zouh : back home.
NB. Mauvais point : pas d'appareil photo ! Un ou deux clichés pris avec le portable, c'est tout...