Aiguille d'Argentière par le lac du Goléon

Données de la sortie

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  • Date :
  • Durée :
  • Dénivelé :
  • Distance :
  • Participants :
  • 07-08-2010
  • 3h30
  • 1370 m
  • 12 km
  • Après le lac absolument personne (à part les marmottes !)

J'ai hésité à rentrer ce topo qui est au final un but magistral !
J'avais noté ce sommet dans ma liste "à faire" en remplacement de l'aiguille du Goléon, un peu trop longue à faire sur une journée.
Seulement je ne sais pas comment j'ai fait pour imaginer un quelconque sentier pour accéder au col du Goléon. Peut être est-ce la carte DD Richard qui indiquait une trace sur sa version au 1/50 000, seule carte du coin dont je dispose...
Bref me voila parti par ce beau matin d'été (un peu tardivement mais bon c'est les vacances !). J'arrive au parking en même temps que les touristes qui grimpent au lac, j'en double un bon paquet avant d'arriver puis décide de contourner le lac par sa rive gauche pour être du bon côté tout de suite et avoir un point de vue supposé meilleur sur la Meije.
Du coup le point de vue est certes sympa mais le sol un peu spongieux aussi (c'est pas pour me déplaire, j'adore les marigots !). Seulement en me retrouvant au pied du mur je manque de recul pour trouver l'attaque. En tentant de suivre ma carte et avec l'idée qu'il y a un chemin je finis par attaquer la pente beaucoup trop loin en faisant une traversée ascendante. Je me retrouve à remonter franchement presqu'à l'aplomb de l'antécime. Au début les pentes herbeuses raides se grimpent pas trop mal même s'il faut franchir les ravines de temps à autre, ça devient un peu plus compliqué quand le terrain se raidit à mi pente. Plus haut on retombe sur un replat d'éboulis et la pente se redresse jusqu'à la crête. Arrivée à celle-ci je me rends compte que je ne suis pas au col du Goléon mais plus haut sur l'arête. Finalement ça n'est pas si mal car le cheminement sur celle-ci que j'ai essayé de prendre à la descente est un peu laborieux (elle est assez "hérissée"). La montée jusqu'à l'antécime est ensuite un jeu d'enfant sauf que... surprise : le sommet est défendu par des lames de schistes verticales qu'il faut contourner par le raide versant nord. Je me suis approché jusqu'au pied du ressaut mais le terrain n'étant pas vraiment stable et encore humide de la neige des jours précédents qui finissait de fondre, j'ai abdiqué là, ne souhaitant pas tenter le diable pour aller simple au refuge des Aiguilles d'Arves.
Dommage donc pour la vue sur ces aiguilles que je n'ai eue que partiellement depuis l'antécime. On a par contre celle sur la Meije tout du long, puis un peu sur le glacier Lombard.
A la descente, encore persuadé qu'un chemin existait pour monter au col (il faut dire qu'il existe une trace sur l'arête et des empreintes récentes !), j'ai suivi l'arête quelques dizaines de mètres mais j'ai rapidement perdu la trace et j'ai plongé dans le versant sud bien avant de rejoindre le col. Descente dans les langues herbeuses "des Cognets" en visant au mieux pour limiter les traversées de ravines (ça passe finalement mieux que sous le sommet). Retour ensuite sur le plancher des moutons et descente facile jusqu'au parking, le tout sans le moindre nuage.

photos : http://montagne-a-vaches.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=63:aiguille-dargentiere-par-le-goleon&catid=112:lac-du-goleon&Itemid=7

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