Sortie : Sortie sur le plateau du Serverin et divagation cérébrale

Histoire de changer de crèmerie, on charge les biclous dans le coffre de la Dacia mobile et on file direction l'Isère (pour nous, suffit de traverser le Rhône à Lagnieu). J'ai toujours trouvé surprenantes ces limites de département, la falaise de Vertrieu où j'ai fait mes débuts en escalade est dans le même département que la Bérarde...

Bref retournons à nos moutons, non plutôt à nos bicyclettes électriques (voire thermo-nucléaires), eh oui la centrale de Malville est juste à côté de chez nous (souvenir de manif en juillet 1977 et la mort de Vital Michalon). 

On gare notre "char" (comme dit mon pote Phil exilé au Canada) et on débarque les biclous.

Patricia et son nouveau VTT en chie grave dès la première grimpette. Un arrêt plus loin, je lui règle son compte (au vélo, pas à ma douce) via mon smartphone, ah on est loin des bicyclettes Hirondelle de chez Manufrance à St Etienne, les Chinois ne s'étaient pas encore réveillés comme le disait Alain Peyrefitte dans son ouvrage paru en 1973...

On se balade de singles en petits chemins, parfois on croise un village paumé, y a pas à dire c'est sympa l'Isère (bon si on enlève Grenoble et sa pollution).

Le soleil fait son apparition en même temps qu'un char à foin se dessine. L'arrêt casse-croûte est décidé.

La suite est aussi sympa, alternance de petites routes et chemins bucoliques.

On traverse Montalieu par la route, là c'est infâme, des bahuts de partout (on se croirait à Grenoble), heureusement on retrouve la campagne rapidement et c'est là que ma chaine décide de casser GRRR. Mais Jo la malice (moi) a prévu. Je dégaine le dérive-chaine et attache rapide, prompt comme l'éclair. Cinq minutes plus tard on reprend la route, ma douce n'en revient pas d'avoir un "HOMME" aussi FORT.

On termine notre tour dans de beaux singles.

La Dacia mobile nous attend sagement, le temps de renfourner les vélos nucléaires et on quitte l'Isère pour rentrer à la casba Aindinoise.