topo : Rocher de Batail Versant sud , depuis Saurat

Au sommet

Données de l'itinéraire

  • Altitude départ : 680
  • Altitude sommet : 1716
  • Dénivelé : 1050
  • Temps de montée : 3h
  • Temps de descente : 15 mn de vol
  • Orientation : Sud
  • Itinéraire :
    • en boucle
  • Accès : Foix... Direction Tarascon tourner à droite... Beideillac... Saurat par la déviation... Arrêter avant la sortie de Saurat au niveau d'une sainte Vierge
Proposé le Michel Pila

Itinéraire accès

De la sortie amont du village prendre le petit chemin qui part a droite après la statue de la vierge. Il monte à flanc de colline et traverse deux hameaux qui sont Bournailles et Tragines. Retrouver une petite route, la suivre jusqu'à une épingle et même au delà. Juste avant Cabus, coupez a droite pour rejoindre directement le col de la Garde.

Prendre alors le chemin qui monte en pleine pente depuis le grand carrefour du col. Ce chemin traverse le haut de Cabus puis continué sur un chemin de pierre toujours dans l’axe de plus grande pente. Le sentier monte en lacets raides et traverse Canjansene, un hameau en ruine mais en cours de réhabilitation. Plus haut encore on sort de la forêt. Le sommet apparait au loin, il faut faire une grande traversée horizontale vers l’ouest et passer à une source vers 1550m d’altitude. Il est possible à partir de là de couper à droite et de monter à vue au sommet. Mais la végétation, bien que rase, est pénible. Le mieux est encore de rejoindre le col entre Fontanet et Batail et de terminer a cheval sur la crête sommitale débonnaire et bien tracée. Le Rocher de Batail est le plus haut sommet du coin.

Itinéraire vol

Décollage : Une belle pente vers le sud permet un décollage serein. Notez que la forme du sommet permet un décollage dans toutes les directions. Vers le nord cependant il sera difficile de revenir au sud car la crête est relativement plate pour passer par-dessus. Vol : RAS, la vallée n’est pas visible car la pente est faible avant de plonger vers le village caché derrière un relief. Atterrissage : un superbe champ à la sortie amont du village à droite de la route en montant. Une sainte vierge existe à l’angle du terrain qui n’est absolument pas officiel, il y en a d’autres dans le coin, se renseigner sur les autorisations locales.

Commentaires itinéraire

Sortie : Bonjour les Pyrénées !


Arrivés hier à Toulouse, nous constatons une fenêtre de tir pour aujourd'hui sur l'Ariège soumise cette année à de très mauvaises conditions météo (voir un épisode précédent). C'est galvanisés que nous retrouvons JP le Pyrénéen pour filer à Saurat afin de grimper au Roc de Batail. Il n'est pas garanti que nous puissions déployer nos voiles en raison d'un vent du sud annoncé capricieux, mais l'essentiel est de monter au sommet de ce belvédère magnifique au-dessus de la plaine toulousaine au nord, et sous les puissantes montagnes ariégeoises au sud. 

La balade commence en sous-bois au dessus du col de Cabus, passage que nous avons déjà scoré en bécanes, le sentier est raide et nous emmène dans un petit hameau isolé de tout, les maisonnettes y sont parfaitement entretenues et restaurées avec des gros moyens. Nous apprendrons plus tard que ce hameau a été racheté par de riches émirs qui viennent rarement et comme il n'y a pas de piste carrossable, ils débarquent en hélicoptère ! Pour l'heure nous sommes à pied avec nos aéronefs sur le dos, aussi faut-il poursuivre notre route. Nous passons bientôt dans l'estive typique des Pyrénées, de petits chevaux galopent sur les immenses étendues d'herbes grasses et épaisses. Le paysage se découvre dans une solitude totale, immense et vert, nous sommes bien dans les Pyrénées ! 

Si le vent est resté anecdotique tout au long de la montée, une fois sur le crête sommitale, une solide brise venue du sud entretient une fraîcheur agréable mais pénalisante pour le décollage... Voilà qui compromet nos chances de retour par les airs... Mais peu importe, l'endroit est magnifique et le sommet n'est plus très loin. Quand nous arrivons aux rochers les plus hauts, nous gouttons à sa juste valeur le bonheur d'être en montagne et constatons avec joie une baisse sensible du vent du sud ! Suivant notre adage "Quand c'est bon pour décoller n'attends pas que ça devienne mauvais", nous étalons sans plus tarder nos planeurs de poche. Selon le rituel immuable avec JP, celui-ci s'envole le premier, suivi de près par Hélène. La brise constante et belle est idéale pour prendre son essor sans courir, les deux Ultralite s'envolent. Il ne me reste plus qu'à les suivre pour un vol absolument délicieux au-dessus des vastes étendues herbeuses avant de survoler le village des émirs. 

Nous nous retrouvons tous les trois posés sur l'herbe fraîchement fauchée d'un pré de Saurat. Le foin coupé est épais en raison des pluies incessantes qui arrosent le département depuis deux mois, c'est un automobiliste aussi parapentiste depuis peu qui nous explique la raison de cette verdure exubérante. Pour valider ce vol-rando magnifique, nous procéderons en trois temps, une bière bien fraîche suivie d'un bon repas au restaurant Le Calamès de Bedeilhac et pour finir une baignade au lac de Saverdun ! 

Les vacances Pyrénéennes commencent sous les meilleures auspices !


Bonjour les Pyrénées !
Bonjour les Pyrénées !
Bonjour les Pyrénées !
Bonjour les Pyrénées !
Bonjour les Pyrénées !
Bonjour les Pyrénées !
Bonjour les Pyrénées !
Bonjour les Pyrénées !
Bonjour les Pyrénées !
Bonjour les Pyrénées !
Bonjour les Pyrénées !
Bonjour les Pyrénées !
Bonjour les Pyrénées !
Bonjour les Pyrénées !

Données de la sortie

  • Date :
  • Durée :
  • Dénivelé :
  • Distance :
  • Temps de vol :
  • Plafond max :
  • Participants :
  • 14-07-2023
  • 03:00
  • 1050 m
  • 5 km
  • 12' m
  • 1800 m
  • Hélène


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