Topo : Le Moure Frey en boucle depuis La Valette

Moure Frey depuis le gué sur l'Issole

Données techniques

  • Altitude départ : 1306
  • Altitude sommet : 2282
  • Dénivelé : 1100
  • Temps de montée : 4h
  • Temps de descente : 2h15
  • Orientation : Est
  • Balisage : Rien, sauf au tout début sur la piste jusqu'à l'intersection 1410 (marques jaunes, panneaux "Boules").
  • Itinéraire :
    • en boucle
  • Accès : Digne > Barrême par la N85 > St-André-les-Alpes par la N202 > Thorame-Basse par la D2 > La Valette par la D752. Se garer au bas du village, à droite de l'église (quelques places de stationnement).
Proposé le Geoffroy Rémi Avatar de anonymous

Itinéraire

Description

Du parking, revenir vers la fontaine et la première maison du village, et repérer sous celle-ci, à droite (au-dessus d'un pigeonnier), un petit chemin herbeux descendant, qui mène à une piste, qu’on prend à droite. La suivre jusqu’au gué sur l’Issole (1290m). Franchir ce gué, puis continuer en face sur la bonne piste qui remonte doucement l’Issole en rive droite au milieu des pins. Peu après, première intersection (1311m), éviter la piste de gauche (par laquelle on reviendra : cabane du Mèle) et continuer vers "Boules". A l’intersection suivante (1410m), quitter la piste balisée "Boules" (qui mène au Col de Vachière via le refuge de Boules) et l'Issole pour suivre celle de gauche, non balisée. Vers 1450m, autre intersection, laisser la piste à gauche et continuer sur le sentier qui monte plus raide en face (lacets). Vers 1600m la vue se dégage à gauche (vers le Col de Chalufy et le Sommet de Denjuan). Vers 1710m, stupeur, un cairn ! On sort du bois et on arrive à un replat avec quelques mélèzes, on franchit une clôture (j’ai mis un 2e cairn – il n’y en aura pas d’autre avant les mini-sommets successifs de la crête), et on continue à monter en face en suivant une trace qui oblique à gauche. On arrive à un nouveau replat derrière lequel apparait, juste en face, la Cabane de Lachen et son enclos à moutons. Arrivé à la cabane (1807m, pas vu de source), on oblique franchement à droite : plein nord jusqu’au Col de Lachen. Pas de trace mais des drailles partout. Marcher dans l’herbe parallèlement à la crête au-dessus, en tirant plutôt à gauche ; éviter de se laisser entrainer par les drailles dans la pente à droite (sinon il faudra remonter tout ça pour atteindre le col).

Au col (1901m, peu marqué, écrasé par l’imposante Tête de Boules à droite), commencer à remonter la crête herbeuse à gauche (sud). A partir de là, c’est tout simple, on va évoluer sur la crête de bosse en bosse, un vrai toboggan, en restant toujours soigneusement sur le fil (on peut souvent l’éviter si on veut par la droite ou la gauche, mais ce serait se priver du plaisir principal de ce parcours !). Rien de difficile ni de bien aérien, la crête est confortable, mais un ou deux passages demandent de rester vigilant, notamment en descente (ressauts rocheux raides). Vue magnifique des 2 côtés, notamment sur les 2 immenses crêtes du Cheval Blanc à droite, et de Denjuan-La Grand Croix-Montagne de Chamatte à gauche, avec la Valette tout en bas. Vers 2125m, une clôture suit le fil : la franchir (on pourrait alors descendre à droite vers le Col de Talon, un des accès possibles au Cheval Blanc à partir de Chavailles) et la suivre côté ouest jusqu’à son extrémité, puis continuer toujours plein sud jusqu’au "vrai" sommet (2282m, gros cairn, vues splendides de tous côtés).

Pour redescendre sans risque dans le versant est, il faut poursuivre sur la crête vers le sud. Après une baisse (2226m), on remonte un peu sur une bosse (2232m). On peut alors soit descendre à gauche (est) dans la pente herbo-pierreuse, soit continuer encore un peu jusqu’à un cairn, d’où on descendra facilement dans le pierrier en tirant à gauche. De toute façon, il faudra viser un replat bien visible en-dessous, juste à l’aplomb de la baisse 2226 : le Pré de Durmeyon. Le rejoindre, jusqu’à la limite des premiers arbres où, vers 1720m, on vire franchement à gauche (plein nord), on dépasse un ravin à droite et on continue de niveau jusqu’à se trouver à l’aplomb du sommet du Moure Frey. Là, on bute sur un gros ravin (ravin de Septante) à droite, qu’on va descendre au mieux (nord-est) en se tenant toujours au-dessus sur son versant droit (surtout pas par le fond, sauf si vous êtes équipés pour la désescalade d'une cascade...). Repérer dès que possible en contrebas de l'autre côté du ravin, à main gauche donc, une petite cabane au milieu d'un vaste replat herbeux (v. photo) : c'est là qu'on va aller. Pour cela descendre le ravin jusque vers 1500m, soit en suivant le sommet de son versant droit (assez raide, caillasses), soit (plus cool) en rentrant un peu à droite en sous-bois (replat dégagé vers 1550m, d'où on tire progressivement à gauche). Vers 1500m donc, descendre au fond du ravin (1480m) dans des rochers faciles, remonter en face sur le versant gauche, puis continuer à peu près de niveau (bonnes traces), plein nord, jusqu'à la cabane du Mèle (à env. 250m, alt. 1490m). De la cabane, il n’y a plus qu’à suivre la confortable piste (enfin !) qui mène en quelques lacets à la piste de montée, non loin du gué de l’Issole.
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Précautions

A éviter absolument par mauvaise visibilité (brouillard notamment). Carte IGN indispensable. Altimètre et boussole utiles.

Difficultés

L'essentiel de la rando se déroule hors sentier, hors trace et sans balisage, sens de l'orientation indispensable. Le parcours de crête sur le fil n'est jamais difficile, mais un ou deux raides ressauts avant le sommet demandent de l'attention, surtout à la descente. Petit "parcours d'aventure" au ravin de Septante...

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