Topo : Sommet de Grisonnière (montagne de l\'Ubac) en traversée depuis le Vernet

Sur la montagne de l'Ubac

Données techniques

  • Altitude départ : 1200
  • Altitude sommet : 2010
  • Dénivelé : 900
  • Distance : 14 km
  • Temps de montée : 3h15
  • Temps de descente : 2h15
  • Orientation : Toutes
  • Balisage : jaune depuis le Vernet jusqu'au pied du Moure de Beaujeu, puis sur tout le retour.
  • Itinéraire :
    • en boucle
  • Accès : Accès par la route D 900 entre Digne-les-Bains et Seyne. A la hauteur du village du Vernet (à mi-chemin entre le Col du Labouret au sud et le Col de Maure au nord), quitter la D900 pour entrer dans le Vernet et se garer au centre du village.
Proposé le Geoffroy Rémi Avatar de anonymous

Trace GPS

  • Distance : 14.15 km
  • Dénivelé - : 957 m
  • Dénivelé + : 974 m
  • Téléch. : 24 fois
Proposé par Christian Delale Avatar de anonymous

Itinéraire

Description

Fort peu connue, la traversée des arêtes de la montagne de l'Ubac en passant par le sommet de Grisonnière (ne pas confondre avec la Tête de la Grisonnière dans le Valbonnais !) est un régal pour le randonneur ! Elle surclasse largement à mon sens bien des sommets plus réputés dans le secteur, à commencer par le Blayeul qui lui fait face…

ALLER
Du Vernet, prendre l'itinéraire balisé jaune sur la D 457 en direction du Haut Vernet.
Là, à la petite église, prendre l'itinéraire de gauche qui monte (sud-est) vers une ferme.
A partir de là, il suffit de suivre le sentier balisé : il longe un petit ruisseau, le traverse, grimpe sur une crête. Plus haut, il traverse 2 ruisseaux encaissés, et finit par croiser un assez large chemin, qu’il faut alors prendre à droite.
Mais dès que ce chemin, à peu près horizontal, commence à virer à gauche et à descendre, il faut repérer sur la gauche, vers 1500-1510 m., le départ (discret…) d’une sente herbeuse non balisée qui s’élève à gauche en épingle dans le talus (petit cairn, arbre au-dessus marqué d’une croix (« x ») jaune.
La suivre (pas toujours évident) dans les pentes boisées jusqu’à ce qu’elle vienne buter sous des rochers.
A partir de là il n’y a plus ni sente ni balisage ; mais la suite de l’itinéraire n’est pas trop compliquée : il suffit de longer le pied de ces rochers à gauche, puis de grimper au mieux dès que possible à droite, dans les raides gradins d’herbes et de cailloux, en contournant (mouvement tournant) puis en surmontant l’épaule rocheuse par sa gauche.
On sort alors sur le beau promontoire rocheux du Moure de Beaujeu (1773 m., beau panorama).
Mais il faut encore continuer à monter en pleine pente, plein est, sur les raides pentes herbeuses et caillouteuses, toujours hors sentier, jusqu’à la crête au-dessus (cairns).
Suivre alors à gauche (nord-est) le début de cette crête.
On atteint assez vite la pointe 2002, puis on suit, presque toujours sur le fil, la superbe et longue crête qui se découvre alors, en légères montées et redescentes, jusqu’au sommet de Grisonnière (2010 m.).
Sur cette crête rocheuse plus ou moins large, parfois un peu aérienne mais jamais difficile, on se délecte de l’immense panorama qui s’ouvre à vous : des contreforts sud de la chaîne de la Blanche et de la monumentale architecture du massif de l’Estrop en face de soi (au nord), au Blayeul et à la vallée du Bès à l’ouest, en passant par tous les sommets qui relient, à l’est, les montagnes de Digne au massif des Trois Evêchés… Au fur et à mesure qu’on s’approche du sommet, on peut aussi (si on veut !) admirer les à pics impressionnants côté ouest.
Du sommet et sur une partie de la descente au col de Mariaud on pourra apercevoir vers le nord-est la sphère dorée de 5 mètres de diamètre qui a été déposée sur les lieux du crash de l'Airbus de la Germanwings le 24 mars 2015, tuant les 144 passagers et 6 membres d'équipage qui étaient à bord.

RETOUR
Du sommet (2010 m.), redescendre par la raide arête nord (un peu à gauche de l’arête, pour profiter au mieux de gradins mi-herbeux mi-pierreux), jusqu'au col de Grisonnière 200 mètres plus bas.
Y prendre en face le sentier balisé en direction du col de Mariaud. Celui-ci longe à nouveau des crêtes rocheuses, mais plus en contrebas cette fois-ci, puis descend l’arête rocheuse de la barre des Béliers, qui découvre à nouveau quelques superbes à pics à gauche. Il descend ensuite en lacets parfois pentus jusqu’au large col de Mariaud (1561 m.).

Du col, continuer l'itinéraire balisé sur le chemin forestier en direction des Béliers, puis du Vernet.
Arrivé à un pont en bois sur la gauche, on le traverse, puis on longe très brièvement le ruisseau pour continuer aussitôt, plein ouest, sur un ravissant chemin bordé d’arbres.
Quand celui-ci arrive à une route goudronnée, on l’emprunte à gauche, jusqu’au Vernet.

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Précautions

La raideur des pentes impose un terrain bien sec et bien sûr dépourvu de neige.

Difficultés

Pentes hors sentier raides à la montée sur l'arête et à la redescente à l'autre extrémité

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