De la barrière, remonter vers le Pré du Four. Le sentier monte sur la droite, juste avant le pré du Four. On arrive assez vite au "pas de l'Ane". Prendre à gauche (balisage) et suivre le sentier du périmêtre. Arrivé "sous le Col", on peut monter soit tout droit, par le sentier assez raide et rocailleux par endroits, sois passer par la source : c'est ce que je conseille, c'est beaucoup moins fatiguant, plus joli, et aussi rapide. Ne comptez pas sur la source pour boire, elle est souvent à sec. On arrive au col de l'Arc en 30mn. De là, beaucoup de possibilités de balades s'offrent à vous : Pic St Michel, Cornafion, les Crocs....
Précautions
Ne pas oublier la gourde, il n'y a pas beaucoup d'esu dans le coin.
Commentaires difficultés
Pas de difficulté, randonnée facile, à faire même avec des bouts de choux !
Topo créé le : 15/07/2006
A Claix, direction Saint Ange, puis continuer vers le Sud. On peut continuer environ 1 km sur la piste forestière, en bon état, jusqu'à la barrière ONF.
L’idée initiale était d’aller en Belledonne pour admirer la débâcle des lacs. Mais ce matin, au réveil, la chaîne est toute bâchée et les prévisions météo ne promettent pas d’amélioration. Changement de plans, le Vercors semble bien plus dégagé et l’idée logique d’une continuité avec notre dernière balade du 15 mars du côté du Col de l’Arc s’impose : il faut aller voir où mène cette sente qui part raide sur l’épaule menant sous le Pic Saint Michel, un peu avant que le chemin du col ne croise le ruisseau Saint Michel. Sur un rocher, quelques mètres après le départ, un double trait vertical rouge.
La trace est assez discrète et la progression efficace : ça monte presque tout droit et après avoir rapidement quitté la hêtraie puis les arbustes, on atteint la lande piquetée de gentianes et de globulaires. A gauche, derrière une épaule boisée, la crête des Crocs apparaît. Au dessus, les falaises massives du Pic Saint-Michel. Des cairns font leur apparition alors que la sente devient plus discontinue. Mais difficile de se tromper : c’est tout droit. Après dix minutes d’effort soutenu, on arrive à un semblant de replat où sont plantés quelques chicots calcaires, et un pin couché où est accroché un bloc de sel juste en dessous des premières barres qui soutiennent la falaise. Ça sent vraiment fort la bête à cet endroit !
A main droite, une rampe large et sereine, surmontant les premiers abrupts invite à la suite de l’exploration. Elle nous dépose sur une seconde pente mi herbeuse mi caillouteuse, munie de bonnes marches. En la remontant, on finit par buter sur la seconde barre. A gauche, une petite sente de chamois franchit un couloir rocheux pas très engageant. Facile peut-être pour eux mais pas pour nous : demi-tour. A droite, une vire terreuse un peu déversante qui se poursuit loin, loin, loin sans rencontrer de faiblesse pour passer à l’étage du dessus. Demi-tour, retour au bloc de sel. après avoir redescendu la rampe facile. A gauche, on traverse facilement un petit ravin à flanc, juste sous la première barre. Une trace nous enhardit et un peu plus loin, de nouveau un petit ravin où une seconde rampe facile part en crochet et nous dépose, au dessus de la première barre, quasiment au pied de la seconde, de l’autre côté du passage rocheux peu engageant où nous avions fait demi-tour. On progresse ! Mais les nuées se font insistantes et commencent à éroder notre courage et notre soif de découverte. En plus (ou surtout ?) il commence à faire faim. Je pose un jalon sur l’appli GPS, suite une prochaine fois, et on fait demi tour pour regagner le replat planté de chicots.
A droite, à une centaine de mètres en contre bas, j’entends des craquements sur l’épaule boisée. On décide de se poser ici et d’attendre,, au cas où en mangeant un morceau. Notre patience est vite récompensée : au bout d’un petit quart d’heure, un chevreuil guilleret traverse vers nous ! Il ne nous voit pas tout de suite,le vent nous est favorable et on a tout le loisir pour l’admirer. Il est en train de muer et le haut de son corps a déjà perdu une bonne partie de son pelage d’hiver. Quel animal grâcieux et délicat !
Les brumes vont et viennent et on profite d’un bon créneau pour prendre un moment le soleil, nous restaurer et à se réjouir du vol des chocards et des rapaces. Retour tranquille dans la forêt mixte puis à travers la belle prairie du Pré du Four, en pleine symphonie florale.
R1 : Randonnée accessible à tous, facile. Itinéraire évident sur sentier balisé.
R2 : Randonnée accessible à la plupart. Itinéraire pouvant comporter des passages hors sentier, mais ne présentant pas de difficulté majeure.
R3 : Itinéraire demandant une certaine expérience, pouvant se dérouler sur un terrain parfois exposé. Le sens du terrain et des notions d'orientation sont nécessaires.
R4 : Itinéraire pour randonneur expérimenté. Passages exposés ou aériens, recherche d'itinéraire...
R5 : Randonnée s'apparentant à de l'alpinisme facile. Progression sur glacier, usage de la corde, de piolet/crampons, passage très exposé, escalade facile...