Puy Gris par le Pont de la Valloire

Troisième ascension (1 fois par le Gleyzin et 1 fois par la Grande Valloire), de ce sommet légendaire dans le Pays d'Allevard.

La veille, je suis allé repéré le départ au hameau du Gleyzin.

Et puis le lendemain matin, en montant dans mon véhicule, changement de programme. Remonter la Combe du Gleyzin sans son glacier allait me porter vers une humeur déprimante.

Je vais donc monter par la Combe de la Grande Valloire. Je me doute que le Lac Glacé, ne mérite plus son nom et que le couloir qui accède au Col de la Valloire, ne sera plus en neige.

Au moins il restera les lacs. Et ces lacs de montagne sont tous des joyaux.

Effectivement la combe est très minérale. Entre le Lac Glacé et le pied du couloir, je repère une zone avec un peu de neige. En m'approchant je m'aperçoit qu'en réalité c'est de la glace. Il se trouve même une crevasse qui laisse voir plusieurs mètres de glace sous les pierrailles.

Au col, on découvre la lumière (toute la montée s'est faite dans l'ombre) et le Puy Gris. Mais aussi un vaste plateau de pierrailles qui était sous la glace lors de mes premières ascensions à la fin des années 70.

Les gens de la vallée, m'ont assuré que le Puy Gris se faisait désormais sans crampons ni piolet.

Résultat, il faut être méfiant sauf si on vous dit : j'y suis allé récemment !

Sous la Selle du Puy Gris, il reste bel et bien un lambeau de glacier et en glace vive.

Je remonte le passage par la droite, par une vire couverte de cailloux (qui viennent d'en haut) puis par la petite crevasse entre le glacier et la paroi.

L'arête finale, haute de 150m est relativement facile. Le panorama du sommet ; un vrai 360° ; l'un des plus beaux de Savoie.

Si l'ascension se déroule principalement en Isère, entre le Col de la Valloire et le Sommet, nous sommes en Savoie.

Long retour, surtout si l'on fait quelques détours vers les lacs, et en particulier, le Lac de la Folle, situé à l'écart de l'itinéraire.

En résumé, un itinéraire un peu plus long et avec un peu plus de dénivelée que celui par le Gleyzin, mais beaucoup plus esthétique.