Je regroupe les différéents itinéraires pour Orionde en un seul. Plus simple pour la lecture. A vous de voir pour le départ.
. Départ de Planeyssard/La Boutière : se diriger vers le col des Mouilles par le sentier de pays balisé jaune/rouge. Du col des Mouilles se diriger vers Pré Marcel, puis Pré Michu. A Pré Michu, on laisse le GR sur la droite qui mène à Jean COllet et l'on remonte le chemin de gauche qui se redresse vivement deux cent mètres plus plus loin, encore à gauche à l'itersection. On arrive à une piste (à 1430m) que l'on traverse afin d'arriver à 1520m sur la croupe, puis Pt 1632m, et la suite plus facile jusqu'au Habert et Orionde.
Avantage de ce départ : on laisse la voiture à l'attero et on la retrouve donc après le vo. Déniv de +1200m.
. Départ de Pré Marcel : 1h15 de montée.
. Départ de Prabert et sa barrière à 1080m. Remonter pendant une trentaine de minutes sur la route goudronnée. A 1300m, quitter la route pour la piste (suivre les pancartes 'Lac de Crop'...), rejoindre le Pont de la Betta et suivre le GR.
Arrivé en sortie de forêt, à 1700m, laisser le GR partir à gauche. monter sur l'épaulement à droite et traverser par la droite sous Orionde pour rejoindre le Habert et la croix. Monter dans l'alpage jusqu'à la pointe (2041m).
Déniv +1000m.
. Déco: Alpage immense et pente douce , toutes orientations Vol: vol montagne, dynamique en sud-ouest, thermique. Vol très agréable avec possibilité de faire de gros gains et de rejoindre les fameux sommets de Belledonne Attéro: - Atterro de La Boutière, situé entre la Boutière et Planeyssard, avec une belle biroute en bordure de champ. - A Prabert. - et puis des vaches possibles un peu partout. (attention aux foins).
Voyons Julien, à 15h30 michel est à la plage!
J'aime bien l'expression "oiseaux migrateurs"... :D C'est certain que qd on part pour crosser, c'est plutôt en mode "toutes options". Mais les quelques accidents auxquels je pense sont le fait de "petits randonneurs" justement et c'est là que le bat blesse. Par exemple, l''un fait un retour à la pente sans protection et l'autre se crashe au posé car il n'a pas réussi à comprendre que ce jour-là la météo hyper stable avec une grosse inversion qu'il voyait comme un avantage allait le desservir en " compactant" la brise dessous. Donc, un manque de matériel et un manque de lecture e l'air. Je faisais un parallèle avec le ski de rando, car on voit là le même genre de population appliquer des recettes du même type pour gérer leur sécurité: "je randonne tôt, j’attends N jours après une chute de neige". C'est le discours "je ne suis pas un warrior, j'y vais petit alors je ne suis pas concerné" qui me gêne un peu. Bon OK, je suis un technicien, j'adore aller au bout des choses et m'amuser techniquement que ce soit avec des skis ou une aile. C'était juste pour amener l'on peut selon moi se bercer d'illusion en se disant "j'engage peu donc pas besoin de maîtriser outre mesure mon activité puisque vu comment je la pratique, je ne vais pas rencontrer ces conditions". C'est cette démarche intellectuelle qui me trouble car de ce que je constate pour le moment en vol rando autour de moi, c'est bien cette population exclusivement rando qui est touchée. Pour les choix matériels, ce ne sont certes pas les miens mais je m'en fout un peu, c'est la liberté de chacun. PS: J'espérai vous croiser enfin avec Luc ce jour-là à Orionde mais on ne devait même pas avoir quitté la vallée quand tu as décollé. Déco vers 15h30, c'était un peu plus fort mais moins irrégulier par rapport à la vidéo.
Le Casque en vol-rando ? En fait la question ne se résume pas à cet ustensile. Remettre en cause le port du casque c'est remettre en cause également la protection dorsale et le parachute de secours. En effet si l'on considère que l'on prend un risque pour sa tête en décollant, il est bien évident que le risque existe également pour le vol (parachute de secours) et pour l’atterrissage (protection dorsale). Le pack sécurité est bien casque + protection dorsale + parachute. C'est dans cette optique que l'on doit considérer le matériel passif de sécurité, ce n'est plus 250 g qu'il s'agit mais bien 3 ou 4 kilos supplémentaires. En fait la sécurité à mettre en œuvre est de deux natures, elle est passive quand il faut faire face à une situation de danger réelle et avérée, elle est active quand la procédure de sécurité prévient (évite) d'un danger éventuel et futur. Que les grands migrateurs qui décollent à midi et volent dans des conditions fortes pour abattre des kilomètres prennent toutes les précautions en matière de sécurité passives, cela me semble obligatoire. Il est évident que le danger se présentera au détour d'un relief sous le vent, lors d'une zone d'instabilité prononcée, que sais-je encore ? En revanche, le petit randonneur qui prend soin de lire les cartes météo, qui analyse les conditions de vol sur le petit parcours que représente sa trajectoire de descente, qui décolle tôt matin alors que les mega thermiques ne sont pas encore là, si celui-ci suit toutes les règles élémentaires de sécurité alors il aura vraiment peu de chance de se mettre en danger. La première des mesures de sécurité est déjà de savoir renoncer, non seulement devant un danger éventuel, mais également devant un danger potentiel invisible. C'est ainsi que je pense raisonnablement prendre le minimum de risque quand je décolle entre 9 et 11h, après voir lu les différents bulletins météo et choisi le sommet en fonction des conditions. Bien sûr il reste l'analyse sur le terrain qui est complémentaire et primordiale, enfin il y a aussi le renoncement, décision difficile à prendre et oh combien frustrante. Une descente avec la voile dans le sac est toujours une déception, mais bon y a pire comme sanction ! Quant tous les paramètres sont favorables, il est donc légitime de penser que le désagréable poids de tous les ustensiles de sécurité passive est supérieur à l'agrément d'un sac léger... mais la tête chargée des analyses des conditions. De plus monter le sac léger permet de prendre ainsi facilement la décision de redescendre comme n'importe quel autre randonneur par le chemin plutôt que par les airs. Je vous dis ça mais ça se trouve à la prochaine sortie je vais me fracasser le crane sur les rochers, le risque n'est hélas jamais nul, cependant si je décolle c'est qu'il est acceptable. Il reste un cas ou le casque n'est jamais superflu, c'est dans les sorties de haut montagne. D'ailleurs je n'ai jamais décollé du Mont-blanc ou de quelconques sommets alpins sans avoir de casque. Pourquoi ? tout simplement que le port du casque dans ces sorties est utile dès l'aube lors de la progression sur un terrain propice aux chutes de pierres. PS Julien, j'ai TOUJOURS l'accélérateur opérationnel en la présence d'une fine cordelette (encore une sécurité active... j'aime)
Perso c'est ceinture et bretelle sur chaque vol avec secours, airbag, casque. Un copain m'avait annoncé son intention de passer au casque de laine, deux jours plus tard, je dois reposer en catastrophe car je ne vais pas passer un rideau d'arbre. j'ouvre la spiru en deux sous le choc et je peux te promettre que vu l'impact et vu comme j'en suis ressorti sans rien si ce n'est une séance d'osthéo tout a bien servi. La tonche sur le casque en témoigne. J'avoue bloquer un peu à la vue de l'équipement de certains randonneurs. Il existe désormais du matos tip top très léger et permettant d'avoir des protections pour la tête comme pour la colonne. On peut même crosser avec. Il est loin le temps où la seule protection était les vêtement dans une poche sous la planchette. Alors oui, je pars avec tout et cela va plus loin, vol rando ou pas, on doit toujours avoir un accéléro branché. Après, chacun est libre de ces choix techniques, mais on retrouve en parapente rando le même comportement qu'en ski de rando sur le thème "pas besoin de tt cela, j'y vais doucement, j'fais pas du freeride, de l'accro ou du cross", une sorte de snobisme du dépouillement. Cela vaut autant pour le matériel que pour la technique pure. Résultat, on voit tt de même régulièrement des gens en montagne avec une technique assez pauvre et un sous-équipement. Bien que jeune parapentiste tt du moins en terme de période de pratique (2.5 ans), j'ai pu observer que la gravité de certains accidents aurait pu être minorée ou certains crash carrément évité avec un petit airbag ou l'emport d'un petit GPS car la personne ne se rend pas compte que les conditions prévues ne sont pas là. Sans lancer un débat sur la course à l'armement, j'ai tendance à croire que ces populations sont assez exposées surtout quand leur pratique est exclusivement rando. Il ne faut pas se leurrer, un crosseur aura plus de billes lors d'un vol rando pour évaluer un changement de conditions, des capacités de pilotage plus poussées. Alors amis randonneurs, ne restez pas dans un domaine de vol, mixez les pratiques, la sécurité ne peut qu'en être renforcée. Bin c'était un sacré soliloque bien loin du sujet initial, faut que j'arrête de blablater pour aller voler moi :lol:
Jusqu'à present en vélo-city je n'en mettais pas, et voilà donc plus de deux mois je regarde vos sorties derriere mon ordi... Michel hier, faisait un lien sur philippe Pozzo di Borgo, et son ami Ballu notait que lors de son accident il avait un casque... En parapente j'en mets un. Il m'a servi une fois lors d'un scratch dans un arbre. Je pense ça a pu protiger de qques branches. Je vais continuer à en mettre un malgré les mêmes pensées que toi, une simple petite sécurité, de 235gr, qui prend de la place mais très franchement ça ne pèse rien. Une bonne tablette de choc'... qui peut un jour éviter bien du soucis...
J'adore le casque de Michel. Il a l'air chaud, léger, ergonomique... on imagine un mélange complexe de matériaux du dernier cri (kevlar, carbone, résines). Le casque parfait, quoi 8) Plaisanterie mise à part, je me suis souvent demandé s'il était bien utile de me trimbaler un casque. Je continue à le prendre avec moi, mais bon... Retours des bivouakeurs parapentistes : vous prenez un casque pour vos randos ?
... en vidéo (cliquer sur l'image)
Sortie du 11/11/11...