Puy de Sancy par le tour de la vallée de
Chaudefour

On était partis tôt (de Saint-Etienne !), on a bien fait ! La météo avait prévu du mauvais temps l’après-midi, et on a pris notre première douche dès midi pile. Heureusement, partis à 8h30 du parking de la Réserve (le meilleur choix), on avait déjà eu le temps d’admirer d’en bas cette superbe vallée dans sa splendeur printanière, de grimper au Puy de Champgourdeix puis à celui de la Perdrix, où nous avons ignoré superbement les foules vététistes, déversées par les télécabines pour pouvoir ensuite se jeter dans la descente chronométrée; et même de faire notre aller-retour au Puy de Sancy, où notre soif de solitude fut à nouveau mise à mal par un afflux de population familiale en extase... Certes le plafond nuageux était bas, mais le ciel instable et tourmenté daignait se déchirer de temps en temps, inondant passagèrement de soleil d’abord les crêtes vues d’en-dessous, puis le vaste paysage auvergnat vu d’en haut, dans une ambiance un peu fantastique qui n’était pas pour nous déplaire…
Dès la Pan de la Grange et les premières pentes du GR4 vers le Puy de Cacadogne, on a eu droit à l’ondée… puis à la grêle… puis aux coups de tonnerre… Mais l’orage s’est éloigné, et on en a profité pour pique-niquer dans l’herbe sur la crête, après le Puy des Crebasses. Hélas, toute la vallée de Chaudefour était noyée dans les brumes, nous lui avons donc tourné le dos pour contempler l’autre versant, bien dégagé et même ensoleillé… Mais à peine étions-nous repartis que la pluie recommença. Ce petit jeu de la pluie et du soleil nous accompagna tout au long de notre redescente, agrémentée en forêt par quelques dérapages contrôlés sur le sentier glissant…
Et tout se termina comme de juste au bistrot du parking, où nous prîmes notre troisième et dernier bain de foule de la journée.