Sommet de Grisonnière (montagne de l\'Ubac) en traversée depuis le Vernet

Partie finale de la crête

Données de la sortie

  • Date :
  • Durée :
  • Dénivelé :
  • 30-10-2009
  • 5h30
  • 900 m

Ce sommet, dont personne ne m'avait encore jamais parlé á Digne alors que j'y passe régulièrement au moins mes vacances d'été depuis plusieurs dizaines d'années, je l'ai trouvé l'autre jour en feuilletant l'excellent guide de rando "Haute Provence" de François Labande, á la recherche d'un nouvel itinéraire pour une demi-journée. Eh bien, je ne l'ai pas regretté !
Non seulement en effet le soleil était de la partie, ainsi que les couleurs flamboyantes de l'automne. Mais  dès le début, á peine avais-je passé la dernière maison du Haut Vernet et fait mes premiers pas au départ du sentier, j'ai croisé un habitant de ces lieux qui, me voyant passer devant chez lui avec sac au dos, casquette et bâton, me demanda où j'allais de ce pas. Je le lui dis, et il se mit aussitôt avec beaucoup d'amabilité et d'intérêt á me détailler scrupuleusement tout l'itinéraire, les erreurs á éviter, les cairns á repérer, les difficultés á affronter, etc. Et je lui en suis très reconnaissant ! Ainsi, muni á la fois du topo de F. Labande et de ses excellents conseils, je n'ai (presque) pas eu á chercher mon itinéraire d'accès á cette montagne de caractère !
C'est en effet une rando inoubliable, qui allie tout ce que j'aime : un petit jeu de piste pour commencer (dans l'accès en sous-bois), puis dès la sortie de la forêt une montée physique hors sentier, droit dans la pente bien raide jusqu'á la crête ; et á partir de lá, l'extraordinaire chevauchée de la longue arête sud-nord, variée, vallonnée, parfois aérienne, plus ou moins étroite, qui permet si on veut de se pencher sur des á-pics fabuleux, le tout dans un décor de rêve. Et parvenu á l'autre bout de l'arête, on remet ça, mais dans l'ordre inverse : descente raide (surtout au début) dans les gradins de l'arête nord, puis parcours sur sentier encore bien accidenté par endroits, et enfin plus cool á l'approche du col, jusqu'au retour paisible et bucolique en fond de vallée vers le point de départ.
Bref, quelques heures d'un immense plaisir d'autant plus agréable qu'il était pour moi inattendu. Alors si vous passez par lá, laissez donc le Blayeul et les Monges pour une autre fois, et allez grimper sur la Grisonnière !


partie initiale de la crête (dans le rétro)
Le bastion de l'Estrop
La voie de descente par l'arête nord
Couleurs d'automne

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