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Sortie : Boucle superbe sur Luchon

Boucle superbe

Données de la sortie

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  • Date : 06-01-2025
  • Durée : 04:00
  • Dénivelé : 800 m
  • Distance : 9 km
  • Sport : Randonnée

Si le vent furieux en altitude nous cloue irrémédiablement au sol, le magnifique ciel bleu nous incite néanmoins à au moins tenter une balade au départ de Luchon. La boucle du col de Pradets en passant par Cazaril nous semble tout indiquée et nous ne sommes pas déçus. Ce vieux chemin bordé de murs en pierres sèches est une vraie merveille du passé pastoral de la vallée. Il fait beau, la vie est belle. Nous dépassons bientôt le charmant village perché de Cazaril, la beauté des villages pyrénéens est sans pareil, mais il nous reste de la route à faire. Alors nous poursuivons la marche avec nos bâtons de pèlerins. 

Avant d'arriver au col nous débusquons un splendide izard fièrement planté sur ses quatre sabots, il bondit prestement dans la pente avant de disparaitre dans les falaises. A l'abri du vent et confortablement installés face à Luchon, nous dégustons notre pique-nique, heureux comme des rois. 

La descente sur Moustajon passe par des ravins qu'un sentier habilement tracé traverse en lacets serrés. C'est en bas de cette pente que tout s'est compliqué. Un sentier sur ma carte devrait permettre de rejoindre Luchon à flanc de montagne, sans avoir à emprunter la route goudronnée, au prix d'une courte remontée. Je vends l'affaire à Hélène et nous voilà partis sur un vieux sentier malgré l'interdiction signalée à l'intersection. Si les trois cents premiers mètres se sont bien passés, la suite a été beaucoup plus périlleuse. Le chemin  disparaît dans les ronces et bientôt les pentes traversées sont terriblement raides. Nous voilà à quatre pattes se retenant comme nous pouvons sur les touffes d'herbes et les branches d'arbres morts. Et plus on progresse moins on avance. Il reste trois bornes à faire on n'est pas rendus !  Un premier ravin est franchi à grand peine, un deuxième nous fait suer sang et eau au milieu des ronces. Si bien qu'au bout d'une bonne demi-heure je propose à Hélène loin derrière de partir en éclaireur trouver une hypothètique intersection. Je laisse donc Hélène accrochée à un tronc et disparaîs dans le relief, persuadé qu'elle m'a entendu. Sauf que ce n'est pas le cas et que je vais passer vingt minutes à chercher la bifurcation que je ne trouverai jamais. Nos retrouvailles sont chaleureuses, il faut néanmoins refaire la route inverse, à la descente c'est encore plus difficile. Lentement nous avançons, mètre par mètre, il nous faudra 1h30 pour faire les 500 m en aller-retour ! Une fois sur le bon chemin, la fin est vite expédiée, nous retrouvons la vallée et la route où Hélène lève le pouce pendant que je trottine récupérer la voiture garée à 2 kilomètres de là. Elle arrivera bien avant moi et viendra me chercher avec la bagnole. 

Voilà une belle boucle très facile si nous n'avions pas eu cette lubie de vouloir emprunter ce chemin perdu.

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Boucle superbe
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Date Titre Auteur
28-12-2020 Pas question de rester enfermés Avatar de anonymous Michel Pila

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