Tête Chevalière par les pas de l'Aiguille, et de l'Essaure.

Vol fantastique au cœur du Vercors

Ce matin il faut retrouver Bruno et Lori dans le Trièves, alors pour apprécier encore plus cette visite à nos amis, je me lève à 6h pour filer avec Bruno au magnifique sommet de la Tête Chevalière pour y voir le lever de soleil et nous ne serons pas déçus. Entre le ciel velouté, le soleil éclatant et l'immense plateau du Vercors les pauses photos sont nombreuses, quel beau massif. Seul bémol, le vent du nord semble un peu fort pour décoller en parapente. 

C'est sans compter sur l'enthousiasme imperturbable de Bruno qu'aucune mauvaise nouvelle ne semble altérer, ça décollera du sommet ! Là-haut le vent est glacial, il bute contre la falaise nord et vient nous fouetter le visage. C'est juste en contrebas du sommet que Bruno trouve une pente idéale certes copieusement aérée mais néanmoins parfaite pour décoller. Sans la moindre hésitation il commence à déplier la voile en prétextant quelques gonflages musclés. 

Beaucoup moins exalté, j'étale la voile en contrebas, redoutant une reculade qui m'entrainerait cent mètres derrière sur la plateau. Alors que je termine la préparation, Bruno gonfle sa voile dos à la falaise, il ne faut pas longtemps avant que le parapente se retrouve au dessus de lui tant et si bien qu'il s'envole dans la brise laminaire. Le pré-gonflage se transforme alors en décollage sur place ! 

J'emboite le pas sans plus attendre d'autant qu'une accalmie facilite mon envol. Le vol est à la mesure du site, somptueux! Et cerise sur le gâteau, à la faveur d'une pente plus ensoleillée, je trouve un beau thermique à centrer, minutes exquises au dessus de tout. Le vol se termine dans la joie du partage de nos impressions de vol après un atterrissage facile dans un champ fraîchement fauché. 

Il est temps de retrouver tous nos amis et de participer au pétrissage du pain et à la préparation des pizzas.

On y aime le Vercors