Sortie : Danser encore...

Avec le retour durable du soleil (mais pas de la chaleur !) me revient l’envie d’aller retrouver  un peu plus loin quelques superbes "coups de cœur" un peu délaissés ces dernier temps.
Et hop, c’est parti cet après-midi  pour le Plateau de la Danse et son magnifique belvédère rocheux qui s’avance au-dessus du vide en surplombant tout le lac de Grangent : un des plus grandioses panoramas du Forez !

Avec Sylviane on choisit de partir de Saint-Victor : la petite montée en sous-bois est certes un peu plus longue mais tellement plus sympathique que l’accès un peu trop "familial" depuis le parking de Quéret. J’avais oublié que ce parcours était balisé. Résultat : on sort je ne sais où de l’itinéraire classique et on va donc inaugurer sans le savoir le sentier direct, bien raide sur la fin, un petit régal en soi, qui débouche juste sous le piton rocheux du belvédère.

Là-haut il y a plein de monde, la plupart viennent de Quéret, des familles, des enfants, dont un minuscule bébé que tout le monde prend pour une poupée avec ses petites lunettes de soleil, des chiens frétillants, deux vététistes… C’est samedi, il fait grand beau, et on a tous besoin de s’évader un peu en cette fin d’hiver pour le moins stressante…
Aujourd'hui ça fait du bien de ne pas se retrouver ici tout seuls.

Une fois qu’on en a pris plein la vue, et qu’on s’est un peu reposés au soleil, coincés entre deux blocs rocheux, on repart, direction Quéret. Arrivés au hameau on va inaugurer, consciemment cette fois, l’itinéraire de descente "classique" de mon topo. Il est un peu moins beau que celui de la montée, en partie à cause des parcelles de coupe avec leurs amas de branchages éparpillés un peu partout. Mais bon, ici on est quasi tout seuls, et on sera assez vite de retour à Saint-Victor.

C’était une bonne idée de revenir ici. On en oublie presque la guerre, à la fois proche et lointaine. Le refrain si doux et swinguant de "Danser encore" de HK m’est soudain revenu en mémoire au moment de quitter ce haut-lieu magique.
Mais la danse et la mort ne sont-elles pas intimement liées dans la légende qui, dit-on, donna son nom à ce plateau ?