R1 : Randonnée accessible à tous, facile. Itinéraire évident sur sentier balisé.
R2 : Randonnée accessible à la plupart. Itinéraire pouvant comporter des passages hors sentier, mais ne présentant pas de difficulté majeure.
R3 : Itinéraire demandant une certaine expérience, pouvant se dérouler sur un terrain parfois exposé. Le sens du terrain et des notions d'orientation sont nécessaires.
R4 : Itinéraire pour randonneur expérimenté. Passages exposés ou aériens, recherche d'itinéraire...
R5 : Randonnée s'apparentant à de l'alpinisme facile. Progression sur glacier, usage de la corde, de piolet/crampons, passage très exposé, escalade facile...
Itinéraire
Quelques remarques complétant le topo de Pascal Sombardier : - On trouve des sources à proximité des haberts de Chartroussette et de Billon. - A 1370 m, à une bifurcation peu avant d'arriver à la ruine de la bergerie de Corde, il est possible de grimper la piste de droite. Mais on rate alors la visite d'une prairie magnifique. - A la lisière Nord de la prairie de Corde est planquée une curieuse et archaïque chapelle en bois. De là, en descendant vers l'Ouest sur 500 m, on tombe sur une combe plongeante (cheminée de Corde). Au Nord de celle-ci, une assez bonne trace mène rapidement au rocher du Solitaire. La vue y est un peu plus étendue que celle du belvédère d'Arpison… et c'est bien moins visité. - La fin du sentier reliant Corde à Arpison est en partie obstruée par des troncs morts (et je pense qu'ils ne sont pas prêts d'être dégagés). On peut heureusement éviter ces obstacles que même les contorsionnistes ne peuvent franchir, en grimpant aisément droit dans la pente sur quelques mètres.
A lire
Chartreuse inédite, itinéraires insolites. par Pascal Sombardier. Référence : n°20
proposé par
éric vb
Difficultés
Passages un peu exposés entre Corde et Arpison ainsi que sur la sente d'accès au belvédère du Rocher du Solitaire, mais rien d'extraordinaire.
Non contents d’avoir édifié l’un des plus beaux monastères du monde, les chartreux ont également fait bâtir de splendides bergeries, au milieu de chaque grande prairie, disséminées au cœur de la zone de silence faite essentiellement de sapinières. L’objectif du jour est de toutes les visiter en empruntant des sentiers secondaires très peu usités pour la plupart.
La balade n’a pourtant pas vraiment bien commencé, le chemin qui part du parking est barré, une importante activité forestière en interdit l’accès en raison des risques d’accident.... pas question de faire demi tour. Après avoir enjambé bien des troncs aux senteurs entêtantes de résine fraîche, nous craignons effectivement les bûcherons, la forêt resonne de forestiers, on croirait entendre un essaim de tronçonneuses. Finalement la coupe n’est pas sur notre sentier et bientôt le bourdonnement incessant des moteurs thermiques s’estompe. Le habert de Chartrousette sera le premier de la liste, ces constructions millénaires sont magnifiques de simplicité, des lignes épurées qui soulignent l’esprit spirituel des bâtisseurs en robe de bure. Bien d’autres suivront, habert des Roches, habert de Corde en ruine, habert d’Arpison, et enfin le plus beau, celui de Billon. Le bâtiment massif est incroyable de pureté, un petit édifice expiatoire l’accompagne. Les sentiers sont tour à tour larges et débonnaires mais parfois terriblement étroits en travers de pentes vertigineuses, bref la balade est longue et variée. C’est au col d’Arpizon que nous pique-niquerons, au centre d’une immense prairie sauvage et déserte.
Finalement nous ferons la boucle intégrale qui fait douze bornes et huit cents mètres de dénivelé positif... c’est avec les jambes flageolantes que nous retrouvons le parking, sans avoir croisé âme qui vive sinon l’esprit de Dieu en longeant le monastère.
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