Suivre la route en direction d'Albertville et environ 50m après l'église prendre le chemin à droite entre 2 maisons. Juste avant le premier ruisseau suivre le chemin de droite. Aux Palatieux prendre la piste plate. Monter au dessus de Liaudet et prendre le chemin menant à Lacha. Monter dans le pré au dessus. Couper sur la gauche hors piste juste avant d'arriver à un ruisseau. On arrive sur le chemin montant à Champs Falochaz. Suivre la route sur quelques mètres. On arrive sur le chemin indiquant le Fort du Mont. Grimper dans le champ bien raide au dessus du hameau du Mont. On arrive enfin au déco.
Le déco est facile mais l'aérologie est souvent capricieuse. C'est un site parapente non officiel accessible en voiture en été.
Vol facile, attention au vent de vallée en Tarentaise.
Grand atterrissage.
Si durant la période de confinement on a vu briller le soleil de façon insolente et ininterrompue, ce mois de juin est pour le moins humide et glauque, on a même récemment dîné dans une maison où le chauffage tournait à fond ! Alors quand la météo annonce une courte fenêtre de tir ce samedi matin avant 11 heures, une chance inouïe pour moi qui travaille encore, il faut se précipiter.
Compte tenu du vent furieux qui souffle en altitude, le choix se porte sur une montagne au dessus d’Albertville, souvent épargnée par les méfaits d’Éole. La balade pour rejoindre le sommet est bucolique, le sentier qui se faufile entre les petits hameaux et les vieilles fermes encore habitées est tout à fait charmant. Ici un vieux moulin, là les restes d’une charbonnière, plus loin une cascade, plein de curiosités d’où transpirent des temps anciens où il faisait bon vivre malgré la rudesse et la pauvreté.
Si le soleil était généreux en débutant la balade, les nuages annonciateurs de la dégradation n’ont pas tardé à masquer la lumière. Il est urgent d’arriver en haut pour tenter de décoller avant la pluie ! Un temps encore calme m’accueille au sommet, le plafond nuageux occulte tout thermique, il ne faudra pas compter sur la brise de face qui favoriserait le décollage... le temps de préparer la voile, deux bonnes bouffes de face me permettent d’espérer un court créneau au milieu d’un catastrophique vent arrière.
Après quelques minutes d’attente le mauvais vent fléchit et soudain la flamme se remet en face... Go ! Si le décollage est un peu laborieux, la glissade aérienne par dessus les forêts et les fermes est particulièrement douce et plaisante. Le vol est une gourmandise même si en toile de fond s’abattent déjà des pluies intenses venues de l’ouest. C’est ça de pris sur l’ennemi, ce sale temps qui sévit depuis plusieurs semaines déjà, un véritable hold-up !