Sortie : Sortie Sanglier

En vol sur Céderon

Données de la sortie

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  • Date :
  • Durée :
  • Dénivelé :
  • Temps de vol :
  • Plafond max :
  • 08-03-2020
  • 2h
  • 600 m
  • 25' m
  • 1400 m

Le fort vent glacial venant du nord est tombé cette nuit, laissant place à une calme matinée. Profitant de cette opportunité, je prends mon parapente pour monter à pied à la montagne de Bergiès. En sortant du gîte, le contraste thermique est saisissant, tout est blanc de givre ! S’il est facile pour les parapentistes fainéants de se rendre au sommet en 4X4 par une longue piste faisant le tour de la montagne, atteindre le sommet directement à pied depuis le village est une autre paire de manches. Il faut d’abord remonter un chemin sur deux bornes qui mène à une ferme perdue. En arrivant à l’entrée du bâtiment, une trentaine de chiens se mettent à aboyer furieusement devant un panneau énorme d’interdiction de pénétrer dans la propriété privée. N’ayant pas envie de finir otage d’un sauvage xénophobe à imiter le cochon comme dans « Délivrance », je fais prudemment le tour de la propriété sous les aboiements nourris de tout le chenil. En dehors de la piste c’est le maquis corse, des plantes agressives me déchirent les mains et le collant, après une séance de marche commando, je retrouve la piste au-dessus des cinglés. Mais ce n’est pas fini, le sommet est barré de ce côté par une impressionnante muraille qu’il va falloir franchir pas son point faible, une faille arborée. Encore une fois, c’est de la marche combat ! Pourtant après une heure de lutte j’atteins tout grafigné la crête sommitale où passe un vague sentier de gibier. J’arrive au sommet cuit comme une rave.

Les conditions de vol ont l’air fortes mais pas question pour moi de faire le retour inverse. Je déballe donc le matériel dans une brise soutenue venant de l’orient, dieu merci, une pente favorable à l’envol permet une préparation tranquille. Le décollage sera possible à la faveur d’une accalmie temporaire de la brise glaciale. Trop content de passer par-dessus la ferme du sauvage, je ne cherche même pas à enrouler le thermodynamique pourtant déjà bien présent malgré l’heure matinale. J’atterris juste à côté du camping dans un champ rendu boueux en raison du dégel sous le chaud soleil provençal. Il est temps de repartir à la chasse aux cols en moto.

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Atterrissage a cote du camping municipal ou nous dormons

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