sortie : Une redécouverte

Sous-bois lumineux

Données de la sortie

  • Date :
  • Durée :
  • Dénivelé :
  • Distance :
  • Participants :
  • 19-07-2018
  • 2h30
  • 200 m
  • 6 km
  • Sylviane

Un premier tour en solitaire au Pic du Lizieux, fin novembre 2010 depuis Recharinges, ne m’avait pas laissé un souvenir inoubliable. Cette fois-ci, pour nous consoler d’un projet commun d’escapade grenobloise avorté (au moins 2x3h de voiture pour un aller-retour au lac Achard, par un jour de pic de canicule… on a renoncé au dernier moment), j’ai préféré retourner voir ensemble le Lizieux, que Sylviane ne connaissait pas encore. Et cette fois j’ai été conquis (et elle aussi !).

Certes ce n’est pas un sommet grandiose (on n'est pas dans les Alpes...), c'est même un tout petit sommet, mais à la faveur du circuit du sentier de Bonas, parfaitement balisé, on a découvert à une heure à peine de Saint-Etienne (par la paisible et très belle N88 vers Yssingeaux) un itinéraire superbe, par un temps idéal de surcroit (grand beau mais ici pas la moindre canicule). Certes, j’ai eu tort de m’acharner à vouloir rejoindre Chièze par les toutes petites routes et autres pistes (de ski de fond !) que nous a fait prendre notre GPS (via Arnissac ?!!)… Mais bon, on a fini par y arriver moyennant un invraisemblable détour par les bois. Puis, une fois au monument de la résistance sur la petite route de Chièze à Majal, on s’est équipés et on a fait le circuit dans le sens inverse de celui du topo.

Bonne idée, car la montée par le versant Est est extrêmement agréable, d’abord dans de lumineux sous-bois, puis dans les phonolites et les hautes "marches" des assez raides et sauvages pentes de ce versant, qu’on gagne à monter plutôt qu’à descendre. Comme promis (panneaux), les fleurs et les papillons aux multiples couleurs sont au rendez-vous, un vrai petit paradis… où on a été tout seuls jusqu’au sommet.

Une fois là-haut, la vue à 360° est bien aussi époustouflante que du sommet du Mézenc, pourtant plus haut (et bien visible d’ici, avec ses satellites). Même si aujourd’hui elle ne porte pas jusqu’aux Alpes (bien trop brumeux – on devine à peine le Ventoux, et Pierre-sur-Haute au Nord, mais on distingue assez bien les Monts du Cantal), il y a de quoi faire… Nous pique-niquons puis nous  faisons la sieste là-haut, tranquilles à l’ombre de gros buissons, jusqu’à ce que des Hollandais très aimables viennent nous rejoindre, puis d’autres encore.

La descente, moins raide, est également bucolique et variée. Du "menhir" de Chièze, un dernier coup d’œil au sommet du jour tout pierreux vu d’ici, avant l’arrivée d’un gros agglomérat de marcheurs (ici, c’est visiblement l’après-midi qu’ils préfèrent), puis une dernière plongée en sous-bois, et nous voici bientôt de retour au monument où nous sommes garés.

Belle petite rando donc, facile et pittoresque, sur un des plus beaux sucs de la région (c'est mon dernier mot !). Pour Grenoble ce n’est que partie remise, un jour moins caniculaire et pour une rando plus variée et plus substantielle que celle que j’avais prévue…


Dans les phonolites sous le sommet (cherchez la randonneuse)
Au sommet
Du sommet vers le Sud
Du sommet, les sucs au NW
Dans la descente, vue arrière sur le sommet
Papillon citron (femelle) sur un oeillet

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