sortie : Retour réussi dans les Alpes

Sous l'arête de Bérard

Données de la sortie

  • Date :
  • Durée :
  • Dénivelé :
  • 18-10-2017
  • 6h
  • 1120 m

Données de l'itinéraire

  • Massif :
  • Cotation :
  • Topo :

Parmi les principaux sommets de la Chartreuse, il me restait encore le Charmant Som à gravir… Et pour mon retour tant attendu dans les Alpes, plus visitées depuis plus d’un an, j’ai choisi ce modeste sommet. Certes ce n’est pas encore la grande forme, mais il me semblait après mûre réflexion que ce n’était pas un mauvais choix, surtout par cet itinéraire bien tentant.

Et j’ai bien fait, car aujourd’hui tout était au rendez-vous pour ces retrouvailles… tout sauf les chamois, marmottes ou autres bouquetins, hélas, mais ce sera pour une prochaine fois.

Malgré un début très tardif à 10h 30 (de plus en plus de bouchons le matin sur la route entre Saint-Etienne et Grenoble !), la montée a été un pur régal. Après un bref cafouillage pour trouver le départ de la sente, je monte sans difficulté dans la forêt aux couleurs automnales. Il fait beau, il fait frais, ça fait du bien, sur ce sentier recouvert tantôt d’un épais tapis de feuilles mortes, tantôt de gros cailloux dès que les sapins remplacent les feuillus, et particulièrement au pied de la superbe falaise de l’arête de Bérard. Arrivé au Collet, je rencontre enfin le soleil, qui m’inonde d’un coup, là encore ça fait du bien, et malgré l’heure propice au pique-nique je décide de continuer sur ma lancée, modeste mais régulière. J’attaque la traversée des dalles, magnifique, avec un assez fort vent du sud qui rafraichit l’atmosphère, c’est comme un rêve éveillé ! Au bout, au pied du panneau "Sous le Charmant Som", deux randonneuses pique-niquent avant de monter au sommet. On cause, pendant que deux ou trois chocards planent à deux mètres au-dessus de nos têtes, immobiles dans le vent, toutes ailes déployées (faute de chamois…).

J’arrive au sommet peu avant 14h. Je m’attendais à y trouver plein de monde, il n’y a que 3 ou 4 individus à l’autre bout, qui redescendront peu après. Je ne m’en plains pas. La vue est magnifique en tous sens, quoique assez brumeuse, et je m’installe dans une sorte de vaste trou dans les lapiaz, pour pouvoir me restaurer à peu près à l’abri du vent violent qui souffle ici. Mais en sortant mon pique-nique du sac, je me rends compte que j'ai dû oublier mon portable... Pas grave en soi, sauf que j’ai l’habitude de rassurer ma femme une fois parvenu au sommet, où en général "ça passe". Mes deux randonneuses arrivent sur ces entrefaites, et c’est reparti pour un nouveau brin de causette. L’une d’elles connait parfaitement tous les sommets alentour, dont je n’avais identifié que les principaux, et c’est donc un vrai plaisir pour moi. J’en profite pour leur soumettre mon problème de portable, et sans hésiter l’une d’elles me prête le sien (grand merci à elle), ce qui me permet de laisser un message à mon épouse restée at home… et de terminer tranquillement mon casse-croûte !

Pour la descente, j’avais décidé d’emprunter le sentier qui traverse le bois de Valombré, en-dessous et à l’ouest de celui de la montée, et qui débouche sur le chemin entre le habert de la Mélamille et celui de Valombré. Ce sentier est encore surligné en rouge sur ma carte IGN, mais plus du tout sur celle qui apparait sur ce site. Les filles me l’ont déconseillé, me confirmant ainsi ce que disait Véronique dans une de ses sorties. Il semble de plus en plus abandonné et donc de moins en moins fiable. Elles-mêmes redescendront par le sentier de montée. Vu que l’heure tourne et que les jours raccourcissent, je renonce à l’aventure et choisis finalement de rester fidèle au topo de Nicolas. J’aurais pu aussi bien redescendre par le beau chemin de montée, mais le plaisir de la découverte l’a encore une fois emporté.

Et là encore, pas de regret. Je rattraperai les filles parties un peu avant moi, on fait un agréable bout de chemin ensemble dans les dalles, mais je dois les quitter pour ne pas prendre trop de retard (j’ai encore une longue route à faire jusqu’à Sainté !). Finalement, cet itinéraire n’est pas du tout déplaisant (n’en déplaise à Véronique…), d’autant que la forêt est belle en automne. Il est certes sans grande surprise mais très "roulant", et le raccourci final que j’avais repéré hier sur ma carte, de la fontaine de Frettevieille jusqu’au parking (cf. mon commentaire ci-dessus), permet non seulement de gagner du temps, mais aussi de bénéficier vers la fin de sympathiques vues plongeantes sur St-Pierre au pied de ses montagnes.

Une dernière petite émotion : dans la descente sur St-Pierre, un bruit de tronçonneuse m’alerte, il doit y avoir un forestier au travail pas loin. Et en effet, je vois soudain un immense sapin s’abattre sur mon chemin peu avant mon passage ! Prudemment, je m’approche, l’homme est déjà occupé à scier les branches. J’attends un moment mais il me tourne le dos, ne voit rien ni n’entend rien (avec son casque sur les oreilles), la sciure gicle de tous côtés, et je décide donc de contourner soigneusement l’obstacle. Il ne se sera rendu compte de rien…

Revenu au bercail à la nuit tombée, ma femme m’apprend que j’avais perdu mon portable ce matin au moment de démarrer, un voisin l’a trouvé et a appelé le premier numéro, c’était le sien... Tout est bien qui finit bien !


Début de la traversée des dalles
Traversée des dalles, vue arrière
Au sommet
Vers le Sud
sur le GR à la descente
Vers Saint-Pierre-de-Chartreuse

Commentaires

Geoffroy Rémi
20-10-2017 21:49:53

OK, promis !

Véronique
20-10-2017 19:06:44

Exactement! Fais signe!!


Luc
19-10-2017 23:58:34

Joli retour et fais signe pour ta prochaine virée chartrouzine ;-)



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