Lac de Belledonne depuis Allemont

Données de la sortie

  • Date :
  • Durée :
  • Dénivelé :
  • Participants :
  • 11-11-2013
  • 3 h
  • 890 m
  • un groupe qui m'a suivi, une famille de lyonnais au Chazeau, un gars à la descente, puis un couple en forêt. Une perdrix ?

Données de l'itinéraire

  • Massif :
  • Cotation :
  • Topo :

NIR : non intégralement randonné, arrêt au pas du bessey

J'avais deux options pour aujourd'hui : soit le tour du Mt Aiguille que je n'ai jamais fait, soit le lac de Belledonne déjà connu mais qui promettait une ambiance sympa.
La météo prévoyait des nuages à mi hauteur, les webcams ce matin lui ont donné raison. Résultat, exit le Mt Aiguille et c'est parti pour le plus beau des massifs, encouragé par le grand bleau de la webcam de l'alpe d'huez.
Au fil de la montée la petite route de la traverse se complique : quelques ruisselets gelés puis une petite pellicule de neige. Une voiture est arrêtée, je m'arrête à son niveau, on m'indique que ça glisse un peu et effectivement, sans élan je n'arriverai pas à franchir le petit dos d'âne. Bon il reste 1km, je vais pas chaîner pour si peu... je continue à pieds et me fait dépasser par deux voitures sans équipements (mes pneus neige doivent être vraiment nazes !).
Je repasse devant au parking, il y a 2 petits centimètres de neige sur le chemin et aucune trace. La forêt est lumineuse et l'atmosphère de ces lumières indirectes est toujours agréable. Les épicéas sont chargés de neige comme en plein hiver et petit à petit la couche au sol augmente. Je ne sais comment je perds le chemin vers 1570m. Pas vraiment envie de faire demi tour, je coupe à travers la forêt en imaginant récupérer l'épingle que j'ai ratée. C'est alors un peu de brassage qui commence car dans les clairières la neige n'est pas retenue par les branches et je suis obligé de mettre les guêtres (pour une fois). Je retrouverai finalement le sentier un peu en dessous de la cabane du Chazeau. Là il n'y a toujours pas de trace et les hauteurs de neige augmentent considérablement. La progression devient un peu chaotique et les guêtres sont largement submergées.
Au chazeau je découvre une famille de lyonnais qui a passé la nuit ici. J'avais bien repéré des traces en forêt qui devaient dater d'hier tard car inscrites dans la neige mais recouvertes à moitié. J'imagine le spectacle qu'ils ont eu et le souvenirs pour les enfants : une montée sous un temps exécrables et ce matin la surprise d'une neige immaculée tout autour de leur cabane avec un beau soleil et des températures finalement douces ici.
Malheureusement pour moi ils ne sont pas allés plus loin et du coup c'est encore à moi de tracer. Sauf que ça rigole plus, plus aucun chemin visible ni suspectable, de la neige au-dessus des genoux sur les replats à l'abri du vent. Je m'éloigne donc du sentier d'été pour gagner le bas des pentes plus raides au-dessus de la forêt qui sont pelées par le vent. La progression est franchement épuisante, ça brasse beaucoup, parfois jusqu'en haut des cuisses, parfois pas car le terrain et l'enneigement sont complètement irréguliers. Au final je vais mettre 1h30 pour aller du Chazeau au Pas du Bessey en essayant de louvoyer pour passer par les sommets des bosses plus décapés par le vent mais aussi souvent plus caillouteux dessous. Le groupe du départ gagne peu à peu de la distance sur moi, je les attends au pas du Bessey : s'ils continuent je suis, sinon demi tour.
Mais ils auront la même réflexion que moi, la suite est à l'ombre, probablement plus enneigée de par sa configuration et le vent du nord est maintenant sensible. Du coup demi tour pour tout le monde ce qui ne déplait pas à mes doigts de pieds qui commençaient à geler...
J'effectue la descente par le même chemin, beaucoup plus praticable après ce passage et prend le temps d'apprécier la forêt autour du Chazeau. La descente plus bas n'aura plus grand chose de spéciale sauf que j'ai pris le chemin intégralement malgré les arbres en travers.

D'un point de vue nivologie :
- 1300m : quelques traces de neige à l'ombre en cours d'humidification, fondus au soleil au retour.
- 1300 à 1700m : 5 à 20cm sur le chemin en cours d'humidification également, les arbres commençaient à goutter en revenant.
- >1700m en forêt clairsemée : grosses quantités neige poudreuse probablement rapportées à l'abri du vent dans les clairières sur un fond plus humide mais non portant (40-50cm et jusqu'à 80 cm dans les creux)
- >1700m hors forêt : de tout. zones raides décapées par le vent de nord avec zasturgis et rochers, accumulations cartonnées, accumulation poudreuses importantes dans les creux.

Les raquettes auraient utiles mais pas les skis car il n'y avait que la sortie de la forêt de bon (dommage c'est plat).

photos là : http://montagne-a-vaches.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=662:lac-de-belledonne-ou-presque&catid=75:lac-de-belledonne&Itemid=32


Commentaires

ced
11-11-2013 21:18:05

Effectivement là ce serait mieux ; mais je n'aurais pas amené les enfants... ;-p

montagne-a-vaches
11-11-2013 20:29:00

ç'aurait pu être ta maîtresse alors !! :P :lol:


ced
11-11-2013 20:13:31

La mienne c'est quand même pas demain que je l'imagine aller dormir en cabane... :wink:


montagne-a-vaches
11-11-2013 19:36:40

En plus j'ai pensé à toi ! les gamins devaient avoir l'âge des tiens et comme c'est madame que j'ai vue sur le perron (et qui venait pour la première fois) j'ai eu des doutes !!


ced
11-11-2013 19:29:20

Tiens j'aurais bien aimé être cette famille de lyonnais !



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