Crêt de l'Oeillon et Crêt de Botte en circuit depuis le hameau des Scies

Données de la sortie

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  • Date :
  • Durée :
  • Dénivelé :
  • Distance :
  • 16-04-2012
  • 4h00
  • 691 m
  • 9 km

Le versant nord-ouest du Pilat

Ce versant du Pilat est particulièrement sauvage. Dans l’ombre une grande partie de la journée, surtout entre le solstice d’hiver et celui d’été, il est austère.

La grande tempête de décembre 1999, a gravement endommagé la forêt. Aujourd’hui, tout est replanté. Mais pour évacuer le chablis, moult pistes ont été tracées (voir la photo satellite), mais peu sont pratiques pour les randonneurs. Beaucoup ne sont pas (ou mal) représentées sur la carte IGN. Toutefois, cette carte est indispensable.

Aucun balisage sur cet itinéraire. Ce n’est pas du terrain d’aventure, on ne peut pas se perdre véritablement, il suffit de monter pour atteindre la coursière de crête, mais la randonnée possède un certain piquant.

Pour tout dire, je suis monté quatre fois, avec le même point de départ, et j’ai atteint la crête en quatre endroits différents !

Faute d’entretien, le ruisseau, a parfois tendance á déborder sur le chemin. De bonnes chaussures sont indispensables.


La randonnée

Cette randonnée dans le sauvage versant du Dorlay, est l’une des plus sauvages du Pilat. Que ce soit en semaine ou le week-end, je ne rencontre jamais personne !

Les itinéraires sont de toute beauté. On commence par remonter une profonde forêt, puis des reboisements récents, le paysage devenant de plus en plus lumineux.

Sous les crêtes, toutes les parcelles n’ont pas été nettoyées après la grande tempête de décembre 1999. C’est un mélange d’arbres poussant spontanément, d’arbres morts et de landes.

L’arrivée sur les Crêtes du Pilat est toujours un grand moment si la journée est lumineuse.

En ce 25 mars, les Alpes se cachaient derrière une brume laiteuse. cependant l’impression d’émerger des profondeurs reste la même quand on regarde la vallée et que l’on se dit : 'je viens de tout en bas'.

L’ascension des deux crêts, met en lumière l’immensité du paysage.

Arrivé au Col de Botte, il faut replonger. Le même mélange de landes, de troncs morts et de jeunes arbres. Puis la forêt profonde. Enfin, vers le fond de la vallée, de nouveau une plantation récente avec le séquoia géant, planté en 1900, qui a résisté á la tempête et qui se dresse très haut.

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