Dans le versant nord dominant la brèche de Faraut, le petit passage d'escalade qui donne accès au sommet.
Depuis la crête dominant le vallon de la Pisse, le sommet apparaît à gauche. On voit bien la vire qu'il va falloir emprunter sous la falaise sommitale.
tentative de remontée de l'Ébron pour aller au sommet du Château des Chèvres. ça glisse....
le lac de Montfroid (sans nom sur IGN), un véritable bijou méconnu, situé à deux pas des trop fréquentés lac Bramant et Blanc de l'Étendard.
Photo prise à la cabane de la Petite Vaudaine en novembre 2005. Le pauvre chamois, attaché sur une claie, est prêt pour sa dernière descente...
le monte Agner vu du massif de la Civetta à l'aube. La face nord de ce sommet est la plus haute des Dolomites (1600 m de hauteur !) et donc la seconde des Alpes après l'Eiger.
la torre Venezia depuis le Vazzoler. La voie Tissi est dans la paroi à l'ombre à gauche. La tour fait environ 500 m de hauteur.
En montant au refuge Vazzoler, la torre Venezia au petit matin. À gauche, le plateau est recouvert de neige.
L'une des cascades des gorges de l'Ébron, derrière le Château des Chèvres.
Une belle "rando aqua"...
Rien à voir avec Bure (comme l'arche de Roche Courbe d'ailleurs), mais le Dévoluy n'a pas fini de me surprendre. (Voir la discussion "Panorama en Dévoluy").
Un couloir un peu plus raide sépare la partie herbeuse du bas de la diagonale qui rejoint le sommet. Mais comme souvent ici, ce n'est pas la partie la plus compliquée...
avantage de cet itinéraire : on sort direct au sommet, le long du fameux pilier Desmaison.
C'est définitivement à vaches...
ceci dit, je suis impressionné par la manière dont cette photo rend compte de ce qu'est un "escalier dévoluard".
Puisque mon dessin était une adaptation tentant de rétablir une perspective complexe, je préfère remettre une photo prise au télé de très loin. Cela me semble plus clair. L'approche depuis le col de Corps permet d'atteindre plus confortablement la vire inférieure. Si on l'a atteint par l'Abéou, comme le décrit Bernard, la descente est tranquille, mais c'est 2 fois plus d'approche. Si on vient de La Jarjate, au retour, il faudra passer le sinistre pas de l'Âne et le pierrier qui suit...
Guillaume est enfin satisfait. Il est 19 h 30 et la lumière commence à lui plaire. De plus, quelques nuages vont distinguer les différents plans. C'est l'extase. Reste à descendre.... de nuit. C'est dur la vie d'artiste !
Pour ceux qui douteraient encore de la praticabilité de l'arête finale, voici GLag qui s'y dirige avec une angoisse qui disparaîtra rapidement. C'est un véritable escalier !
Je rajoute cette photo au compte-rendu de Bernard, car il s'agit de la vire supérieure qu'il n'avait pas honorée de sa présence. Le personnage n'est autre que GLag, pour qui il est encore trop tôt (18 h) question lumière...
sur la première vire. On notera la présence d'un abri de berger dans le trou derrière Bernard. Un petit mur établi il y a sans doute quelques siècles en défend l'accès.
Vieux dicton dévoluard : " il faut toujours suivre les races de chamois".
Voici (enfin) l'explication d'une des énigmes qui ont conduit François Lannes au pas de l'Arche : un troupeau de chevaux de race s'ébat dans les forêts et les prés sous le Faraut. C'est un peu curieux, car ce sont des chevaux plutôt fins alors que le terrain est très montagneux. On ne va pas s'en plaindre, ces "bourins de race" étant particulièrement câlins. Même Bernard, qui avoue ne pas être très "cheval", a cédé au charme de cette belle pouliche...
L'ambiance dans cette grande face ouest de Vachères qui domine La Jarjatte.
Luc et GLag ont franchi le col des Aiguilles et nous proposent une photo de la face Est de Vachères. Côté La Jarjatte, la face ouest est autrement plus haute et impressionnante. Cette photo-là est prise au télé de très loin (depuis la pointe Feuillette). Le rond rouge montre l'endroit où j'ai trouvé une douille de chasseur... L'alpage situé au pied est très isolé bien que riant et habité par un berger logé dans une petite cabane toute neuve. Notons que le pas la Cavale, immortalisé par François Lannes, se trouve en haut de cet alpage (c'est la vire à l'ombre en bas à gauche) et rejoint l'alpage des Mougious.
Une douille de chasseur de chamois trouvée dans la face ouest de Vachères, endroit particulièrement escarpé. Voir à ce sujet les discussions "alpage de Mougious" et "escalier à vaches".
Comme promis dans la discusion "Rencontre au sommet" initiée par GLaG, voici la photo des arches situées entre les deux sommets du Ferrand. On les voit ainsi depuis le tunnel qui y mène, ce qui accroît encore l'impression de mystère et même d'incompréhension de cette architecture unique et incroyable. Le fait qu'il y ait autour du Ferrrand au moins cinq autres merveilles naturelles du même acabit (c'est le constat provisoire que j'ai établi au cours de mes pérégrinations durant cette belle et froide Toussaint) fait du vallon de Charnier un site unique dans les Alpes.
En rapport avec la photo devinette où l'on voit de haut la Gusela del Vescova (groupe dolomitique de la Schiara), voici une vue rapprochée de ce spectaculaire monolithe de 40 m de haut. Il faut savoir que cette photo est prise depuis un petit abri-bivouac en tôle situé juste en face. Les Italiens, facétieux comme l'on sait, ont taillé une petite fenêtre juste bien cadrée pour que le randonneur fatigué subisse ce spectacle indécent depuis sa couchette. Du coup, il faut attendre la nuit pour dormir et oublier cette vision obsédante... '.:oops:'
Depuis les Petites Charances, si on passe le Portail, on débouche en haut de la combe de la Prison et, contre toute attente, une trace de chamois mène au pied de cette croupe qui est munie de gradins herbeux très commodes. Un escalier de 200 m, ça ne se refuse pas, surtout que l'Obiou n'est pas loin (à droite sur la photo).
le pas lui-même, sur la crête des Grépoux dont la belle aiguille isolée se confond sur l'antécime de la Tête de l'Aupet.
les pentes herbeuses du pas des Arêtes, heureusement munies de mottes qui forment des marches, mais parfois coupés de couloirs de pierrailles problématiques.