Photo de Pierre Baldensperger

Couloir menant à la vire supérieure

Couloir menant à la vire supérieure

Pour passer de la vire médiane à la vire supérieure, la solution la moins téméraire consiste à contourner à l'horizontale sur la vire médiane en direction du versant sud. Après franchissement d'un petit ressaut rocheux descendant, on trouve le bas de ce large couloir, assez raide, qui se remonte tant bien que mal mais sans grosse difficulté.

Sur cette photo, on voit le couloir en perspective et Benoît au premier plan qui en termine. La vue plongeante sur le torrent de Garnesier et l'alpage des Chabottes à l'arrière plan peut servir à mieux se repérer lorsqu'on est sur place (l'itinéraire étant un peu tortueux).

En haut du couloir, on débouche sur des pentes herbeuses beaucoup moins raides par lesquelles on peut sans doute grimper directement jusqu'au sommet (cf. description de Bernard Mazas).

Mais pour les explorateurs et amateurs d'ambiance et de panorama, ce serait dommage d'en rester là, car en re-contournant horizontalement en sens inverse (vers le versant ouest), on trouver l'amorce d'un pierrier descendant assez raide qui atterrit sur la vire supérieure.

Regard en arrière après la première vire

Regard en arrière après la première vire

Après avoir traversé sous l'austère face nord-ouest, on parcourt la première vire : elle comporte un petit pierrier un peu pénible à remonter, mais offre surtout un balcon très esthétique au-dessus du Pas de l'Ane.

Elle débouche sur un petit replat herbeux rassurant, qui permet de souffler confortablement après les passages souvent étroits et toujours déversants sur la vire.

En se retournant, on a cette perspective vers le Roc de Garnesier qui semble accoudé à la paroi qu'on vient de longer.

Parjis Clos : zoom sur la falaise

Parjis Clos : zoom sur la falaise

Si on se laisse entrainer tout droit à travers la falaise, on tombe assez vite sur une impasse, sous la forme d'un gros couloir très scabreux à franchir. Je suis descendu dedans pour voir de plus près : les spécialistes des pentes raides dévoluardes pourront sans doute remonter pour atteindre l'arbre de l'autre côté, mais la manoeuvre est délicate, fatigante, peu efficace et peu élégante par rapport à l'autre solution proposée ci-dessous.

De ce point, les dévoluards aguerris pourraient aussi tenter d'escalader tout droit vers les pentes d'herbe supérieures, à travers les étages de rochers pourris et fissurés qui le long de l'épaule qui remonte en bordure du couloir, mais objectivement je déconseille car les traces de fragilité du rocher sont légion à cet endroit. Personnellement j'ai fait demi-tour en moins de 10m.

Pour franchir l'obstacle, la solution la plus praticable que j'ai trouvée est de bifurquer dès le bas pour emprunter une étroite vire herbeuse (un peu raide au début) qui permet de rejoindre une zone plus tranquille d'où on accède sans problème à l'alpage de Vachères par le large col herbeux qui coiffe cet escarpement des Parjis Clos.

Parjis Clos : vue de l'itinéraire en face sud

Parjis Clos : vue de l'itinéraire en face sud

Le vieux sentier monte en zig-zag dans l'ombre à droite.
Si on se laisse entrainer tout droit à travers la falaise, on tombe assez vite sur une impasse, sous la forme d'un gros couloir très scabreux à franchir.
La solution pour passer est de bifurquer dès le bas pour emprunter une étroite vire herbeuse (un peu raide au début) qui permet de rejoindre une zone plus tranquille qui permet de rejoindre sans problème le large col herbeux et l'alpage de Vachères.

Belvédère des chamois sur la crête de Vachères

Belvédère des chamois sur la crête de Vachères

Me trouvant cette fois du bon côté du ranc, je ne pouvais pas résister à l'envie d'aller sur le piton détaché de la falaise dont les chamois semblaient tant apprécier la vue lors de ma précédente visite.

Effectivement, le point de vue est extraordinaire, en particulier pour contempler l'interminable verticalité de la muraille qui domine les pierriers de Moujious... et là... un détail attire l'attention... oui, là... une bonne cinquantaine de mètres sous la crête : un trou !! Que dis-je un trou ? Un balcon, très probablement le débouché d'une grotte en plein milieu de la falaise. Autant dire que ça donne envie d'aller s'y mettre rien que pour les sensations fortes ! Pourrait-il s'agir de l'embouchure d'un boyau praticable partant de l'autre versant, comme la "cuvée des Ours" au Granier en Chartreuse ??

Tête de Vachères: itinéraire suivi jusqu'au sommet

Tête de Vachères: itinéraire suivi jusqu'au sommet

Tracé approximatif du nouvel itinéraire exploré en Novembre 2007 et aboutissant directement au sommet de la Tête de Vachères. Contrairement à ce que suggère la photo, le passage le plus "chaud" se situe dans la petite traversée horizontale vers la droite, juste avant la dernière diagonale. Il y a peut-être mieux en contournant un peu plus à droite mais la zone est de toute façon très raide. Les personnes peu à l'aise dans les pentes raides préfèreront l'accès décrit dans le topo original.

Tracé de la descente du Col des Glandus

Tracé de la descente du Col des Glandus

Sur cet agrandissement d'une photo précédente, on a tracé en rouge l'itinéraire de descente du Col des Glandus. On atteint la brêche du Col des Glandus tout naturellement en longeant la crête, juste après avoir contourné l'Aiglière : l'endroit est très caractéristique. De là, il faut descendre prudemment jusqu'au pierrier qu'on peut dévaler (si on a envie), ou (plus prudent) traverser en diagonale pour attraper la croupe herbeuse qui descend jusqu'au lit d'un torrent (une des sources du Buëch).

Là, on rattrape en fait le chemin de la grotte des Clausis qui est entre autres décrit brièvement dans le livre "du Mont Aiguille à l'Obiou" de Pascal Sombardier (topo "balcons de la Jarjatte"). Il s'agit d'un chemin anciennement balisé en jaune qu'il faut suivre en commençant par remonter le petit ressaut très raide sur l'autre rive du torrent. Attention : le sentier a tendance parfois à se dédoubler (la faute aux nombreux moutons qui créent des faux sentiers) : rester attentif aux restes de balisage jaune pour ne pas se laisser embarquer dans les pentes très inconfortables en contrebas du sentier.

Le sentier conduit après quelques méandres à hauteur de la barre des Clausis. Là, il y a deux options :

=> traverser la barre des Clausis (tracé bleu) en continuant à suivre les balises jaunes (tâtonnements éventuellement nécessaires pour trouver le bon passage) qui rejoignent les cabanes du Fleyrard après une longue traversée de l'alpage du même nom (le sentier s'interromp au bout d'un moment et il faut couper à travers prés en repérant le balisage jaune "à vue" : tout cela est fort bien décrit dans le Sombardier) et la route forestière qui ramène confortablement jusqu'au fond du vallon de la Jarjatte

=> ou bien longer les lames des Clausis par la gauche (tracé rouge) : il y a une trace d'un ancien sentier, assez raide et pas très confortable mais ô combien sympathique (ouvrez les yeux !) qui au bout d'un moment repasse sur l'autre versant de la barre, juste avant d'arriver à la plus grande lame (noter les pointillés)

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