Je précise que cette photo est truquée : il y avait sur une marche une vache et son petit veau. J'ai pensé que ce serait trop gros. Je les ai donc virées. Vive Photoshop.
La grande baume dont parle Pascal est réellement impressionnante. Vue sur le plateau de Pellafol.
Pascal vient de m'envoyer une photo prise dans le couloir, où vous me voyez négocier un passage délicat (pour moi s'entend). J'étais tellement concentré que je n'ai même pas remarqué au-dessus de moi un détail qui classe définitivement dans la catégorie "à vaches" ces superbes randonnées que d'autres (n'est ce pas Pierre ?) qualifient de "surréalistes"
Attention cependant : les vaches dévoluardes sont intrépides. Ne les suivez pas aveuglément. Vous pourriez le regretter.
Toujours dans le vallon de Charnier, cette photo est une bonne illustration de "l'appel de l'arche", qui, dans sa forme aigüe, s'appelle l'archite.
L'archite devrait normalement se soigner (repos, tranquilisants, lectures pieuses), mais on ne connait pas de guérison avérée. Les rechutes (au sens médical, rassurez-vous) sont plutôt la règle. C'est bien dommage.
En redescendant dans le vallon de Charnier, assez haut en rive gauche, il y a quelques arches : voici la première.
En redescendant du Grand Ferrand, sur la crête menant au pas la Cloche, un petit coup d'oeil sur le chemin parcouru (en pointillé, le passage dans la grotte).
Je n'avais pas de grand angle suffisant pour avoir toutes les arches incroyables qu'il y avait au-dessus de nos têtes : quelle complexité !
Au-dessus, le pierrier merdique qu'il a fallu remonter.
On distingue la sortie de la grotte, mais il faut encore galérer pas mal pour l'atteindre.
Nous sommes juste au dessus du chourum olympique. On voit à droite les gradins rocheux sur lesquels nous avons progressé par la suite. Glissade fortement déconseillée.
Début de la traversée, dans des pierriers moyennement confortables. On voit l'ouverture du chourum en bas à gauche de la photo.
On s'était à peine quittés depuis 1 mn 43 : Glag, petit point minuscule sur le replat herbeux au centre de la photo...
Qui voilà ? Notre photographe de service, qui était en train de redescendre, parce que la lumière, c'était plus vraiment ça (et nous on pue le gaz, bien sûr) ... .:D
Vue sur la barrière occidentale du Dévoluy, avec les Garnesiers jumeaux et, tout à fait à droite, les Grand et Petit Ferrand. Au lointain à gauche, le Ventoux.
Vue sur la partie supérieure de la montée. Le couloir de sortie, est très visible : il est encaissé, à moitié dans l'ombre et débouche à gauche du col de droite.
On constate, en comparant avec celle que j'ai prise l'an dernier à la même époque, que l'automne n'est pas très avancé.
Voilà le détail du versant Abéou du pas l'Agneau, avec une résolution max.
La montée décrite par Pierre Baldensperger ici :
[url]http://www.bivouak.net/topos/course.php?id_course=2313&id_sport=2[/url]
est tout à fait à droite de la photo.
La vue est toujours dominée par le col de Corps encadrant les deux Garnesier.
Tête des Ormans, pas l'Agneau et tête de Garnesier. On voit bien la possibilité de monter à droite du pas, sur une croupe boisée.
Comme on le voit, il avait pas mal neigé : par endroits, j'en avais jusqu'aux genoux.