Bonsoir Geoffroy et Michel,
Ça c'est sûr : marcher c'est un plaisir (quand tout va bien côté muscles et articulations !). Et comme le précise Michel : marcher c'est vital, c'est source de vie. Vivons le intensément.
Je viens d'en faire encore une fois l'expérience, cet après-midi, dans un endroit certainement très peu fréquenté. Et je me suis régalé à chercher, à trouver, à nettoyer, un ancien chemin qui monte dans un grand travers : la partie inférieure du versant est du Cornafion. J'étais déjà allé faire une première visite, en 2013, dans ces forêts raides https://www.bivouak.net/topos/sortie-11686-le-bachasse-par-le-chemin-des-charbonnieres-sport-2.html#Sortie_11686
Et aujourd'hui, j'étais un peu plus au sud, sur ce que j'appellerai le sentier des Coins (car ce sentier n'a pas de nom sur IGN, et que le torrent à côté s'appelle le torrent des Coins. Donc...). Et bien marcher sur ce sentier - très probablement de charbonniers d'antan en partie basse; puis de chasseurs ou de forestiers en partie haute - a été vraiment formidable ! J'en reviens tout "péchu".
et quel plaisir de marcher avec cette liberté retrouvée et une météo propice ! Sportez vous bien !
Bonsoir,
Mais il est où ce croquis d'Eric!!?
Faut bien s'occuper ;-)
Bonjour Yvon,
Je constate que cette discussion déclenche des énergies exploratoires… !
C’est parfait.
Tu as quand même dû en baver un peu pour remonter ces travers forestiers en dehors de tout chemin tracé. Dans ces pentes raides, avec une terre un peu grasse encore des dernières pluies, cela n’a pas dû être de tout repos. Les courbes de niveau IGN sont bien rapprochées les unes des autres…
Peut-être aurais-tu dû insister un peu en suivant le croquis d’Eric. Car au bout de la piste forestière qui longe le ruisseau des Rioux, il y a bien un chemin tracé - très discrètement balisé - qui démarre. Et ce chemin, qui se réduit en largeur au fur et à mesure de la montée – jusqu’à disparaître complètement sur les 100 derniers mètres de dénivelé – permet de faire la jonction dont tu parles, à 1250 m d’altitude, en bordure du ravin de l’Embossou.
Ce parcours m’a paru assez finaud en termes de recherche et d’orientation. Au point que je me suis perdu, une dizaine de minutes, lors de la descente, dans ces grands sous-bois où tout se ressemble, et où la trace du sentier avait disparu. J’ai eu un vrai « toc-au-cœur » pendant ce court moment…
Compte tenu de cette situation, et tant que le balisage ne sera pas complété, ou que le sentier ne sera pas mieux marqué au sol, je reste prudent quant à l’indiquer mieux sur Bivouak. Et je laisse à chacun le soin de savoir s’il souhaite faire cette « belle recherche ». Car il est non moins vrai que l’ambiance y est superbe !
Une question : comment as-tu fais pour la descente ?
Bonjour,
Je suis parti explorer ce fameux passage des chasseurs dont parlent Françoi et Michel. J'avais en main le schéma que m'avait fourni éric vb avec comme idée de le suivre au mieux mais j'ai rapidement changé d'avis. Sur place j'ai préféré suivre mon instinct en remontant les pentes très raides entre la rive droite de l'Emboussou et le ruiseau de Fond Belin. J'ai trouvé pas mal de traces d'animaux et quelques marques laissées par les chasseurs parfois difficiles à suivre. Vers 1050 mètre la pente s'est calmée et il était plus facile de progresser. J'ai à nouveau retrouvé des traces de chasseurs et quelques marques sur des arbres qui indiquaient le sens de l'itinéraire. Vers 1250 mètres d'altitude je suis arrivé sur l'ancien sentier qui rejoingnait avant l'éboulement celui qui vient de la Virgule. Je l'ai suivi jusqu'à rejoindre la baraque du col Vert.
Bonjour Luc,
C'est effectivement ce qu'il faudra faire, mais pas tout de suite, car il faudrait d'une part avoir parcouru effectivement ce chemin, et que d'autre part ce n'est pas le même chemin que celui de la Virgule. Il faudra donc un nouveau topo....
Rassure-toi : cela ne saurait tarder (Eric est dans les plots de départ ! ).
C'est vrai, je suis au taquet... mais il va falloir faire preuve de beaucoup de patience.
Bonjour Michel,
Peux-tu consulter tes courriels ???
Bonjour François
j'ai beau fouiller dans mes notes, impossible de retrouver les indications de ce chasseur qui semblait sûr de lui quant à l'existence d'un passage....
j'espère que tes investigations seront fructueuses pour retrouver les indices de ces déplacements
amitiés
Michel
Bonjour Luc,
C'est effectivement ce qu'il faudra faire, mais pas tout de suite, car il faudrait d'une part avoir parcouru effectivement ce chemin, et que d'autre part ce n'est pas le même chemin que celui de la Virgule. Il faudra donc un nouveau topo....
Rassure-toi : cela ne saurait tarder (Eric est dans les plots de départ ! ).
Et ajouter l'image au topo ?
Bonjour Eric,
Je ne peux pas voir le schéma que tu as mis en ligne dans ce commentaire : cela n'apparaît pas.
Pourrais-tu me contacter par courriel (à partir de Bivouak), et me le faire alors passer en pièce jointe ?? Merci d'avance.
Bonjour,
Pour répondre à François concernant une alternative de montée reliant Saint-Paul de Varces à la baraque du col Vert, j'ai pu trouver le tracé suivant lors d'une visite à une cabane au-dessus de Claix :
Est-ce le fameux itinéraire du chasseur rencontré par Michel ?
Bonjour François,
Joli récit, même si je le lis encore avec retard !
Merci pour la balade par les images et mots François !
Sortie au chemin de la Virgule ajoutée dans Bivouak :
Michel,
As-tu essayé l'autre chemin que t'a indiqué le chasseur, pour monter au col Vert ?? Si oui : peux-tu nous dire si c'est bon ?? Et enfin : peux-tu nous expliquer comment le prendre, cet autre chemin ??? Merci d'avance !
.
Michel,
En fouillant sur Bivouak, je viens de voir que tu as déjà fait ce chemin, celui dont je viens de parler dans le post précédent... ! Et tu l'as appelé "chemin de la Virgule", du fait de l'éboulis qui en bloque la sortie tout en haut. Je n'aurais donc pas besoin de faire un topo, puisque tu l'as déjà écrit en octobre 2005. Ainsi j'ajouterai une sortie dessus.
https://www.bivouak.net/topos/topo-1655-chemin-de-la-virgule-depuis-st-paul-sport-2.html
Bonsoir Geoffroy et Michel,
Ça c'est sûr : marcher c'est un plaisir (quand tout va bien côté muscles et articulations !). Et comme le précise Michel : marcher c'est vital, c'est source de vie. Vivons le intensément.
Je viens d'en faire encore une fois l'expérience, cet après-midi, dans un endroit certainement très peu fréquenté. Et je me suis régalé à chercher, à trouver, à nettoyer, un ancien chemin qui monte dans un grand travers : la partie inférieure du versant est du Cornafion. J'étais déjà allé faire une première visite, en 2013, dans ces forêts raides https://www.bivouak.net/topos/sortie-11686-le-bachasse-par-le-chemin-des-charbonnieres-sport-2.html#Sortie_11686
Et aujourd'hui, j'étais un peu plus au sud, sur ce que j'appellerai le sentier des Coins (car ce sentier n'a pas de nom sur IGN, et que le torrent à côté s'appelle le torrent des Coins. Donc...). Et bien marcher sur ce sentier - très probablement de charbonniers d'antan en partie basse; puis de chasseurs ou de forestiers en partie haute - a été vraiment formidable ! J'en reviens tout "péchu".
Si le ski de randonnée est resté longtemps ma pratique favorite de la montagne, la marche à toujours occupée une place privilégiée, c'est le seul moyen d'emprunter des itinéraires sauvages et tranquilles. Alors quand elle se conjugue avec une descente par les airs alors c'est le nirvâna !!! Pour autant, si cela ne vole pas, la marche est immensément plaisante. Quant aux skis, trop de monde sur les itinéraires classiques, et puis la neige est bien moins bonne qu'avant !!!!
Alors vivons intensément en marchant encore et toujours !!!!
100% d’accord avec ta conclusion Michel ! Même si le ski ou le parapente par ex. doivent procurer d’immenses émotions, rien ne vaut sans doute la marche à pied, dite aussi randonnée – j’ajouterai juste "en montagne" ! – pour regonfler la machine, redonner de l’énergie, quand celle-ci vient à manquer. Comme cet hiver par exemple, particulièrement pourri – mais pas que… Suffit d’être un peu en éveil permanent, un peu curieux, un peu attentif à cette nature toujours renouvelée qui nous entoure et nous enveloppe, et c’est le plaisir, le bonheur de voir, de trouver, de découvrir, de se laisser surprendre.
Pas besoin forcément d’aller sur des sommets grandioses ou plutôt difficiles. Je l’ai eu fait, et j’en garde des souvenirs éblouis. Mais maintenant que j’atteins un âge respectable, par la force des choses de la vie il a bien fallu s’adapter. Renoncer à poursuivre l’alpinisme, et puis même à quelques "grands sommets du randonneur" qui me faisaient très envie comme l’Obiou ou le Mont Aiguille. Eh bien tant pis. À ma grande surprise parfois, je retrouve des émotions fortes quoique un peu différentes bien sûr, dans des virées et des marches sur des hauteurs plus modestes et plus proches de chez moi que les Alpes du Nord – en Haute-Loire, en Ardèche, en Auvergne… Mais les Alpes, je compte quand même y revenir un peu, cet été par exemple : j’ai encore envie de réaliser là-bas quelques modestes rêves alpins qui, je l’espère, sont toujours à ma portée…